DEATH
The high cost of living

Une fois par siècle, la Mort devient humaine pour s’imprégner de la Vie.
Sexton Furnival, alors qu’il était dans une décharge et qu’il se retrouve coincé par un frigidaire, va faire connaissance avec Didi qui va l’aider à se sortir de ce guêpier. Il va la suivre pour la journée et faire d’étranges rencontres.
Car d’autres personnes s’intéressent à Didi comme cette Mad Hettie ou cet Ermite.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DEATH #1 – The high cost of living

La série qui a révélé Neil Gaiman comme scénariste de bandes dessinées et qui lui a valu de nombreuses récompenses est The Sandman. Cette très belle et incontournable saga a vu aussi de nombreuses séries dérivés naitre autour d’elle comme The Dreaming, Lucifer, Sandman Mistery Theatre et bien d’autres qui se sont intéressé à des personnages apparaissant dans la série.

Mais le Sandman présente aussi une histoire de famille; celle des Endless : ils sont sept : Dream (le Sandman), Destiny, Desire, Destruction, Despair, Delirium et bien sur Death. Cette dernière va devenir un personnage emblématique et important pour la saga.
Death, ici, n’est pas représenté comme on peut le faire dans d’autres récits avec une vieille couverture à capuche sur la tête et dont le corps est un squelette (voir dans Pierre Tombal ou La Mort et Lao-Tseu). Non, ici, c’est une jeune fille brune d’aspect gothique et dont l’emblème est un ankh.
Je trouve que Death, tout comme Dream, le Sandman est un personnage fort réussi et important.
Neil Gaiman, ici, va la mettre en scène dans une histoire où elle va découvrir la vie du XXème siècle en une journée seulement. Ici, elle se nomme Didi et va, avec le jeune garçon, SExton se mettre en quête d’un cœur d’or pour cette vieille folle de Mad Hettie qui l’attends depuis un moment. Tout comme cet étrange personnage qu’est l’Ermite. Mais je ne vais pas trop vous en dire sur ce beau récit pour ne pas vous en gâcher le plaisir de lecture.
Au dessin, nous retrouvons le talentueux Chris Bachalo. cet auteur canadien s’est fait connaitre sur Shade, The changing Man et a aussi illustré un récit de The Sandman. Avec Death, son style commence à s’affiner. il travaille déjà ses mises en scènes et sa mise en place des cases. Son style est vraiment original et j’en suis fan. Depuis, Bachalo travaille sur X-Men et Spider-Man.

L’introduction est signé Tori Amos. En fin du livre, vous avez droit à une petite histoire écrite par Gaiman et illustré par McKean mettant en scène Death et John Constantine sur le Sida, la contraception et comment utilisé un préservatif. Concernant Dave McKean, vous avez droit aussi aux différentes et superbes couvertures de cette série.

Death : the high cost of living est une œuvre, un chef d’œuvre même, que vous devez avoir dans vos bibliothèques tout comme le Sandman.

Par BERTHOLD, le 23 mai 2008

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