DEADLY CLASS (VO)
1988 - Die for me

(Deadly Class 17 à 21)
Maintenant que l’année se termine, il faut passer l’ultime examen. Ceux qui, parmi les nouveaux arrivants, sauront échapper à la grande tuerie seront acceptés pour les années suivantes ! Le principe est assez simple, les élèves ont toute latitude pour tuer un maximum de nouveaux venus… Au milieu du chaos, Marcus et ses amis ont du mal à en réchapper, ils réussissent néanmoins à sortir du collège et à se réfugier dans l’ancien repère de Marcus. Pendant ce temps, Shabnam en profite pour manipuler les uns et les autres afin de prendre le pouvoir. Il lance alors tout le monde sur les traces de Marcus dont il veut se venger…

Par fredgri, le 11 septembre 2016

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Notre avis sur DEADLY CLASS (VO) #4 – 1988 – Die for me

Rompant avec le léger trintrin de la série, ce quatrième volume nous bascule dans un récit particulièrement violent ou Marcus, accompagné de Willie et Petra, doit se lancer dans une course poursuite extrêmement tendue ou chacun essaye de les tuer, ou ils doivent défendre leur vie coute que coute. C’est aussi l’heure d’ouvrir les yeux, de se rendre compte de qui est ou non un ami, de ce qui compte réellement, au fond…
On est tenu aux tripes tout du long dans une cavale au rythme effréné !

Évidemment, Remender s’en donne à cœur joie pour rendre son récit encore plus extrême, les têtes volent, les coups de flingues sifflent de partout, il règne dans ces pages une folie meurtrière particulièrement expéditive ou chacun se révèle, amis comme ennemis !
On peut se dire que l’intrigue se limite ici à de simples échanges de coups, et c’est un peu vrai quand même, toutefois, comme je le disais plus haut Remender en profite justement pour approfondir ses personnages, voir même les débarrasser de ce petit côté poseur qu’il pouvait leur avoir donné depuis le début. Ici, il n’est plus question de faire la comédie, de jouer aux rebelles qui vont fumer leur clopiot derrière les bâtiments, il faut survivre, jusqu’au lendemain !

Wes Craig joue, comme à son habitude, avec des enchaînements de cadrages savamment orchestrés, des jeux de silhouettes et de corps qui s’élancent, c’est réellement du très beau travail qui force l’admiration.
Car, mine de rien, ce très discret artiste impose avec cette série un regard sans pareil qui renoue très habilement avec ces artistes du noir et blanc, qui dosent les lumières, les ombres sans forcément se reposer sur la couleur !
Et depuis le début cette série est un régal pour les yeux !

Donc, oui, ce quatrième volume est une étape marquante pour Deadly Class, car rien ne sera plus pareil ensuite… !

Très vivement conseillé !

Par FredGri, le 11 septembre 2016

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