DEAD LIFE
Le calice

Dans le seul lieu sécurisé de la bourgade de Galdercross, toute une communauté fait face à l’épidémie qui sévit à l’extérieur et qui transforme tous les êtres en mort-vivant. Le vieux Jo rapporte à ses compagnons d’infortune que le mal qui les touche remonte du temps des croisades et qu’il est lié à un calice ancien que détenait scrupuleusement son ami Bradi. Ce dernier étant décédé et son fils, Curtis, faisant partie des rescapés, il est proposé à ce dernier de retourner à son domicile pour y retrouver le sinistre ustensile. Après une préparation du mode opératoire, Jo, Curtis et plusieurs compagnons s’élancent à l’extérieur. Compte tenu du danger qui rôde autour d’eux et qui peut surgir à tout moment, pourront-ils arriver à destination ? Et si tel est le cas, pourront-ils trouver à temps ce qu’ils recherchent ?

Par phibes, le 25 septembre 2017

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Notre avis sur DEAD LIFE #3 – Le calice

Après tout de même plus de quatre années de silence qui ont permis aux deux auteurs de la saga Jean-Charles Gaudin, le scénariste, et Joan Urgell, le dessinateur, de partir sur d’autres horizons, Dead life refait un petit tour sur les étalages pour la troisième… et dernière fois. En effet, le manque d’attrait du lecteur ou la volonté de l’éditeur d’en finir plus tôt ont fait que la quadrilogie prévue au départ s’est muée en une trilogie.

Ce dernier volet donc vient clore les péripéties mortifères de Curtis et de ses malheureux compagnons. Dès les premières planches, l’origine du mal nous est enfin communiquée et désigne sans équivoque l’objet maléfique qui putréfie les gens. Sans toutefois trop s’étendre sur sa provenance (on aurait pu croire que c’était le Saint Graal mais rien ne l’affirme réellement), Jean-Charles Gaudin relance les péripéties des rescapés de la ville de Galdercross, prêt à tout pour préserver leur peau. C’est dans une sorte de mission de la dernière chance que nous retrouvons la bande à Curtis, mission qui doit les faire sortir de leur isolement et les amener à retrouver le fameux calice.

Il ne fait aucun doute que le récit reste dans cette évocation horrifique qu’il entretient depuis la première heure. Si les sensations fortes sont toujours de mise, l’on regrettera un petit manque d’originalité dans les scènes qui les déclenchent. Malgré tout, la quête du calice à travers la zone infestée de zombies révèle bien des rebondissements qui assurent une tension constante et qui prendra un échelon de plus lors de la dernière rencontre que devront faire Curtis et les autres, manipulés à leur insu.

La partie graphique est en totale adéquation avec le thème. En effet, d’un trait dynamique et horrifique qu’il a su faire évoluer profitablement depuis le précédent tome, Joan Urgell nous assure d’un dessin concluant qui vaut pour les sensations qu’il génère. Il va de soi que l’horreur est bien retranscrite et que les scènes de zombies sont sanglantes à souhait.

Une fin d’aventure frissonnante dans laquelle les amateurs d’hémoglobine croqueront à pleines dents.

Par Phibes, le 25 septembre 2017

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