DEAD DEAD DEMON'S DEDEDEDE DESTRUCTION
Volume 6

Alors que le vaisseau mère extra terrestre continue de survoler la ville, le groupe d’amis autour de Kadode mène sa petite vie. Futaba s’implique de plus en plus dans l’association pour la défense des envahisseurs SHIP, mais soudain on lui propose une mission qui va quelque peu à l’encontre de ses principes de non violence… De son côté, Kadode demande à Naoki de sortir avec elle, mais le jeune homme refuse…

Par fredgri, le 29 janvier 2018

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Notre avis sur DEAD DEAD DEMON’S DEDEDEDE DESTRUCTION #6 – Volume 6

Il n’y a pas à dire, Dead dead démon’s dededede destruction reste une série très à part dans le paysage actuelle des mangas (et de la bande dessinée globalement). Elle adopte un certain nombre de codes du manga pour ado, mais en abordant un langage assez adulte, et des points de vue assez directes ! Du coup, je dois bien reconnaître que je suis régulièrement assez déstabilisé en lisant chaque numéro et j’adore ce sentiment d’être pris à rebrousse poil, de manière assez agréable.
Ainsi, les jeunes héroïnes sont plutôt directes, elles disent tout ce qui leur passe par la tête avec une franchise toute rafraîchissante. Qu’il s’agisse de Kadode qui demande à Naoki qu’il veut sortir avec elle en lui précisant qu’il risque d’être surpris s’il veut lui toucher les seins, ou encore le jeune Makoto qui aime se travestir en fille, sans soucis. Ainsi les différences de genres, de sexe ou d’âge ne posent aucun problème pour cette troupe d’amis dont on découvre numéro après numéro le quotidien.

Ensuite, depuis le début il y a cette histoire de vaisseau qui se tient immobile au dessus de la ville et qui permet à l’auteur d’amener tout un tas de thématiques sur la différence, sur le regard sur les étrangers, sur la paranoïa, l’auto-défense et c’est certainement plus cette ambiance périphérique qui est intéressante, même si j’aime beaucoup suivre les petites démêlés des héroïnes.
Car on voit se dessiner devant nous l’image d’une société repliée sur elle même, qui regarde l’autre d’un très mauvais œil, avec beaucoup de méfiance. Peut-être à l’exemple d’une certaine société japonaise qui développe une forme de xénophobie que l’on retrouve très présente aussi dans nos sociétés occidentales, soi-disant civilisées…

Ainsi, cette série n’est pas aussi légère qu’elle peut sembler au premier abord, il y a vraiment matière à réfléchir, à s’interroger sur notre propre monde !

Certainement l’une des plus intéressantes séries du moment, pleine de contraste et de spontanéité.
Très recommandé !

Par FredGri, le 29 janvier 2018

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