DE CAPE ET DE CROCS
Vingt mois avant

Eusèbe, le lapin, gagne Paris avec dans sa besace une lettre de recommandation de son père pour rejoindre les gardes du Cardinal, dirigés par Monsieur de Roquefort, un ancien compagnon d’armes du père. En chemin, il croise le chemin de Monsieur de Limon, un veneur. La rencontre se passe mal et Eusèbe se fait poursuivre. Il ne doit son salut qu’à Madame de Sainte-Croix.
Après ce malentendu, il rencontre les compères Martin et Zoltan qui décident de faire route avec lui jusqu’à la capitale. Mais une fois arrivés, ils décident de le voler, le laissant dans le désarroi. Sur place, il fait connaissance avec un poète qui lui donne un coup de main et le guide dans la demeure des Gardes du Cardinal. Eusèbe est accepté et commence l’entrainement des cadets. Tout se passe bien jusqu’au jour où les mousquetaires sont de retour. Et là, c’est la cata. Trois mousquetaires se battent en duel et Roquefort demande à Eusèbe de mener quelques gardes pour empêcher cela. Le nouveau lieutenant général de police, Monsieur de Limon, intervient et ordonne d’arrêter les mousquetaires et le chef des Gardes : Eusèbe. Ils sont amenés à la Bastille…

 

Par berthold, le 10 novembre 2014

Notre avis sur DE CAPE ET DE CROCS #11 – Vingt mois avant

Après le dixième tome de la saga De Cape et De Crocs, nous savions que MM. De Villalobos et Maupertuiis allaient nous manquer. Mais nous savions aussi que Masbou et Ayroles écrivaient l’histoire d’Eusèbe, le lapin, qui fut garde du Cardinal, condamné aux galères, entre autres.

Avec Vingt mois avant, les auteurs nous racontent le passé de ce jeune et fougueux lapin qui quitta sa campagne pour gagner la capitale dans l’espoir de devenir un garde de la fameuse compagnie du Cardinal menée par Monsieur de Roquefort, un ancien compagnon d’armes de son père. Et forcement, avec ce brave lapin, rien ne va comme il faut. Eusèbe est candide. Il voit tout le monde gentil et ne prête garde aux dangers. Heureusement pour lui, il croise de braves gens.
Nous assistons à sa déchéance, il est viré des gardes et connait differents métiers ensuite. Ce qui nous donne quand même de belles scènes comiques.
Le brave lapin se fait aussi des ennemis comme Monsieur de Limon mais aussi Fagotin, un spadassin et… Je n’en dis pas plus car c’est l’une des nombreuses surprises de ce tome 11, premère partie d’un diptyque.
Le scénario d’Ayroles est vraiment excellent. Ce récit est divertissant, très drôle et nous réserve de belles surprises. Il y a une qualité d’écriture dans ces dialogues qui nous embarquent dans cette galère ! Les personnages sont truculents. C’est vraiment un plaisir de croiser le fer avec Eusèbe à nouveau !

Le dessin et les couleurs d’Ayroles sont toujours aussi beaux. C’est du grand art, du bel ouvrage. Quel enchantement de se replonger dans ces pages, dans l’univers de De Cape et De Crocs. Quel talent ! Il y a des scènes vraiment sublimes, des cases étonnantes comme cette vue d’en haut de Paris ou encore la vie dans les rues de la capitale. Nous avons vraiment l’impression d’y être !

Vingt mois avant, onzième tome de la série De Cape et De Crocs, est une pure merveille, que ce soit au niveau de l’écriture que du graphisme ! Quel plaisir de retrouver Eusèbe et d’en apprendre un peu plus sur son passé !
Je n’ai que trois mots à dire après cette lecture : "Vivement la suite !".

 

Par BERTHOLD, le 10 novembre 2014

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