DE CAPE ET DE CROCS
Chasseurs de chimères

Rappelez-vous! Dans l’épisode précédant, Armand de Maupertuis, Don Lope de Villalobos et Eusèbe se lançaient a la recherche du maître d’armes, dernièrement aperçu au port d’Agatharchidès tandis que l’ignoble Mendoza, entouré de sbires, se rendait à la forteresse du prince Jean…
C’est donc au port que nous retrouvons nos compères, qui n’attendent pas cinq minutes avant de se retrouver dans une joute verbale dont Armand sort vainqueur en utilisant des rimes peu orthodoxes, que beaucoup de rappeurs d’aujourd’hui doivent lui envier !!
Pendant ce temps, le marquis des trois cratères, envoyé par le prince Jean, intrigue dans l’ombre, et le brave Eusèbe, égal à lui même, lutte farouchement (si l’on peut dire…) contre de fieffés greffiers!
Les trois compagnons d’infortune ne sont pas au bout de leurs surprises lorsqu’ils apprennent que le Maître d’Armes aurait embarqué afin de se rendre… Nulle part!!

Par Matt, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DE CAPE ET DE CROCS #7 – Chasseurs de chimères

Que de bonheur de retrouver les aventures de ce renard au si chatoyant langage, de ce loup si gentleman au charme andalou et évidemment ce cher rongeur aux longues oreilles qu’est Eusèbe (Mon personnage préféré, je ne le cache pas) pour des péripéties dont seuls Ayroles et Masbou ont le secret!!
Prenez place messeigneurs, afin d’assister au 7ème acte d’une épopée fantastique et extraordinaire, mêlée de rimes, d’humour, de suspens, de fourberies, qui ne semble pas prés de s’arrêter, tant on a l’impression que l’imagination d’Ayroles ne peut se tarir…
Le trait de Masbou reste sûr et l’on peut le dire : il semble être au sommet de son art et le lecteur ne peut en être que ravi!
Ayroles nous épate en imaginant plus d’un retournement de situation dans ce tome…
Eusèbe est encore le déclencheur d’évènements humoristiques qui réjouiront le lecteur, on pourra découvrir le début d’un semblant d’explication du pourquoi du comment de la mise aux galères de ce personnage qui devient indispensable à cette histoire.
On retrouve également un procédé déjà observé dans certains tomes, à dire la dissimulation des personnages (ici a cause du brouillard opaque) en fin de tome, ce qui rajoute un plus indéniable.
Bref, les lecteurs seront encore confrontés à un album de qualité dès la couverture qui se trouve être sublime, je dois bien l’admettre. Une seule déception cependant et ça, les auteurs le reconnaissent volontiers, 49 pages : c’est trop court !!!

Par Matt, le 14 janvier 2006

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