DAYTIME SHOOTING STAR
Daytime Shooting Star

Suzumé est une fille de la campagne, une vraie. Elle passe son temps à rêver, et sèche les cours pour aller admirer le ciel. Mais ses parents décident de l’envoyer dans la grande ville, Tokyo, et Suzumé se résout à aller vivre chez son oncle dans cette métropole où les bâtiments gigantesques cachent le ciel. A peine arrivée, elle se perd déjà, et tombe sur un drôle de jeune homme qui lui propose de l’aide. Quelle n’est pas sa surprise lorsque Suzumé réalise que cet homme est non seulement l’ami de son oncle, mais également son professeur principal !

Par Clémence, le 13 octobre 2015

Notre avis sur DAYTIME SHOOTING STAR #1 – Daytime Shooting Star

Ce premier tome relate l’installation de Suzumé en ville, alors qu’elle est complètement déracinée et perdue. C’est là que se tissent les premières relations avec de nombreux personnages, comme Mamura, un camarade de classe qui parait distant et un peu snob. Satsuki Shishio est un professeur principal hors norme, qui se permet tout de même d’appeler Suzumé « cui-cui ».Yuyuka, la peste de service, s’amuse à jouer des tours à Suzumé.

On ne s’y trompe pas, l’accumulation de situations qui rendent propice la romance donne très vite le ton, ce manga se penche sur les élans amoureux de Suzumé, dans un univers bien différent du sien.

Suzumé n’est certes pas tout à fait la classique nunuche de manga, mais sa naiveté certaine laisse tout de même place à des situations peu probables. Qui s’entortillerait dans un rideau pour se cacher d’un professeur? Suzumé insiste également pour devenir amie avec la peste du lycée, à qui elle était en train de tirer les cheveux la page précédente. Ces relations un peu forcées, ainsi que les événements pas toujours très réalistes font perdre une certaine crédibilité à ce récit « tranches de vie ». Mais tout l’attrait de ce manga réside dans les relations naissantes entre tous les personnages.

Le style est plutôt classique et agréable, on pourrait regretter un manque de décors, car le trait se concentre essentiellement sur les personnages. Ce manque de matière ou de contexte est d’autant plus dommage que l’intrigue tourne autour du changement radical pour Suzumé : de la campagne à la ville. Yamamori s’amuse cependant à nous révéler petit à petit différentes facettes des personnages, et tout cela passe par le dessin. On appréciera notamment les nombreux portraits de personnages masculins, bien entendu tous plus attirants les uns que les autres.

Un début de série plutôt classique, cependant les retournements de situation, et le personnage principal attachant de candeur et de simplicité, suffisent à rendre la lecture légère et plaisante.

Par Clémence, le 13 octobre 2015

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