DARWIN
A bord du Beagle

1831, dans la très vieille et réputée cité de Cambridge, Charles Darwin a 22 ans, tout jeune diplômé, il rejoint sa famille bien décidé à devenir pasteur. Son humeur est partagée entre sa profonde conviction religieuse et le plaisir qu’il a à observer la nature, la perte d’un ami très proche et la recommandation d’un de ses professeurs va modifier le destin d’un jeune homme que les études académiques ne passionnent pas mais qui a un sens aigu de l’observation et dont la curiosité n’est pas sclérosée par son éducation.

Par olivier, le 6 mars 2016

Notre avis sur DARWIN #1 – A bord du Beagle

C’est à Plymouth qu’il embarque en septembre de cette même année à bord du HMS Beagle, non pas comme scientifique mais pour tenir compagnie au capitaine qui, pour ce voyage prévu pour durer 2 années, cherche un alter égo d’esprit, quelqu’un de suffisamment éduqué et instruit avec lequel échanger.

Darwin observe, collecte, décrit avec minutie les plantes, les animaux, les fossiles rencontrés, ce qui ne va pas sans éveiller l’hostilité du médecin naturaliste du bord, M. McCormick.
L’étudiant en théologie en arrive à assumer pleinement la fonction de naturaliste de l’expédition avec le soutien du Commandant FitzRoy.
Christian Clot aborde la biographie de celui qui eut cette géniale intuition de l’origine et de l’évolution des espèces comme une grande aventure d’exploration, de découvertes humaines et sociales

C’est à un très agréable voyage que nous convie Christian Clot, une aventure sur mer et sur des terres où tout reste encore à étudier. Si le jeune Darwin fut un agréable compagnon de voyage pour FitzRoy, il en est de même pour le lecteur qui va suivre l’évolution du jeune scientifique dans sa démarche intellectuelle.
En ce tout début du XIX siècle le monde est créationniste, prônant une lecture littérale de la Bible qui veut que Dieu a créé toutes choses immuables. Darwin, devant certaines de ses découvertes s’interroge.
Face aux fossiles d’animaux géants disparus, la réponse dogmatique qui veut que l’Arche de Noé était trop petit pour les accueillir ne va pas vraiment lui suffire.

Embarquez pour une aventure scientifique et humaine, une biographie romancée bien sûr, mais toujours avec un fondement historique très solide jusque dans les détails et anecdotes qui émaillent ce voyage.

Le dessin de Fabio Bono, remarquable d’efficacité de par sa finesse, sa précision, son souci du détail, tout en ayant soin de garder une dynamique de lecture tout au long du récit, nous emporte sans restrictions dans le sillage du Beagle.

Par Olivier, le 6 mars 2016

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