Dark Night, A true Batman Story

Un soir, alors qu’il rentre d’un rendez-vous avec une amie, Paul Dini se fait agresser par des voyous. Le résultat est sans appel, mâchoire fracturée, œil commotionné et des soins chirurgicaux de toute urgence pour rafistoler tout ça ! Depuis son enfance, il est accompagné par ses héros de comics qui "l’aident" à passer au travers des expériences de la vie. Après son agression, la figure de Batman lui permet de reprendre du poil de la bête et retourner à son travail de scénariste dans l’animation…

Par fredgri, le 13 février 2017

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Notre avis sur Dark Night, A true Batman Story

Évidemment, toute la communication de cet album insiste sur le fait qu’il ne s’agit absolument pas d’une histoire de Batman, mais d’une autobiographie ou la figure protectrice du justicier a un poids très important !

Paul Dini nous raconte donc sa vie, ou plutôt il nous explique le lien très étroit qu’il entretient avec les personnages de comics qui l’accompagnent au fil des ans ! Mais attention, il ne croit nullement à leur "existence", c’est juste qu’ils peuplent ses fantasmes, "habitent" son quotidien et parfois lui servent de modèle, comme ça peut être le cas avec Batman.

Mais j’aurais tendance à trouver la démonstration assez laborieuse, voire même parfois assez fade. Dini digresse sur sa jeunesse d’enfant "invisible", en marge, limite inadapté, sur sa difficulté à avoir une copine, à séduire cette amie starlette absolument magnifique, si ce n’était l’occasion de suivre son parcours dans l’animation, c’en serait presque commun, même l’agression et ce qui suit peinent à dégager de l’émotion, de l’empathie.
Du coup, on se laisse entraîner dans ce monologue intimiste, sans caractère, uniquement éblouit par les fabuleuses planches d’Eduardo Risso.

En effet, l’artiste nous surprend en proposant un traitement en couleur directe, qui tranche avec ses précédent travaux ultra contrastés. On retrouve son sens de la mise en page, la dynamique si particulière de ses cases, ces expressions et cette fluidité qui est sa véritable carte de visite !

Progressivement, Risso transcende complètement le récit de Dini, nous fait entrer dans cet entre univers fantasmagorique ou la voix nous raconte une vie qui se veut touchante, tandis que les dessins nous font littéralement vibrer !

Peut-être ne vous souviendrez-vous plus de l’histoire, mais en tout cas vous garderez longtemps en tête les images de Risso !

Par FredGri, le 13 février 2017

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