DARK MUSEUM
American Gothic

1930, quelque part dans l’Iowa. La Crise est terrible et fait beaucoup de mal. La misère fait que l’égoïsme prévaut. Le maire du village autorise l’installation d’un cirque alors que le pays est en pleine sécheresse, le manque d’eau se fait sentir. Cela finit d’échauffer les esprits. Non loin de là, Lazarus Henkel désespère de pouvoir nourrir sa famille, et surtout soigner son fils malade. Un accident de voiture a lieu près de sa ferme, le conducteur périt brulé. Et l’odeur du corps en train de se consumer lui donne une terrible idée, une horrible idée… Une solution macabre…

Par berthold, le 20 février 2017

Notre avis sur DARK MUSEUM #1 – American Gothic

Vous connaissez ce tableau datant de 1930 de Grant Wood qui se nomme American Gothic ? Un tableau tout de même effrayant et attirant. Une oeuvre phare de l’exposition au musée de l’Orangerie. Et les personnages que l’on voit sur cette peinture ont inspiré Alcante (Lao Waï) et Gihef (Crotales), pour nous raconter une histoire effrayante, tout en nous montrant le drame qui frappa les USA juste après la Crise de 1929 : une période connue sous le nom de la Grande Dépression.

Ainsi, nous sommes en 1930. Il fait très chaud dans ce petit coin de l’Iowa. Un homme, lors d’une foire, prend en photo un fermier avec sa fourche et sa fille. Nous découvrons les malheurs qui frappent cette famille, mais aussi comment les habitants apprécient peu de se faire truander par le maire, et encore moins qu’un cirque vienne s’installer près de chez eux alors qu’ils sont en manque d’eau…
Et avec tout ça, l’horreur se met en place petit à petit. Le fermier a une idée macabre en regardant bruler le corps d’un accidenté de la route.
Les amateurs de Vorace, La Colline a des yeux vont se régaler avec cette histoire. En effet, Alcante & Gihef nous mettent en appétit dès les premières pages. L’intrigue est bien "cuisinée". Le plat a si bien mijoté que l’on regrette que cela se termine à un moment donné. Vous en aurez bien repris un peu de rab !
Les scénaristes nous offrent un excellent premier tome de cette nouvelle collection intitulé Dark Museum. Je ne m’attendais pas à passer un aussi bon moment de lecture. Si les prochains tomes sont du même gout, cette collection nous promet de bon moment ! Les deux auteurs nous font ressentir l’ambiance particulière de la Grande Dépression.

L’autre belle surprise de ce premier tome, c’est le dessin de Stéphane Perger. Quel talent ! Il nous fait savourer de si belles pages. On est conquis par son talent. Petit à petit, il nous entraine dans l’épouvante, sans trop en montrer, il nous suggère l’horreur de certains passages qui pourraient bien nous mettre mal à l’aise ! Et puis, Perger a si bien su donner "vie" aux deux personnages du tableau de Grant Wood !

Le Dark Museum a ouvert ses portes en beauté avec cette première fournée ! Ce premier tome de la collection Dark Museum est un plat que je vous recommande chaudement !
A lire en écoutant The Ghost of Tom Joad de Bruce Springsteen.

 

Par BERTHOLD, le 20 février 2017

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