DARK
La Crypte écarlate

En Syrie, une équipe d’archéologues découvre, dans une tombe templière, un sarcophage scellé de plomb… Les experts du Louvre arrivent sur place, ils y découvrent, médusés, le squelette d’un templier qui tient fermement sous son bouclier un avant-bras griffu à 4 doigts.
A Paris, Nicole Savart se rend chez son oncle avec un antiquaire pour se débarrasser de vieux meubles. Arrivée sur place, elle découvre son oncle décapité, la tête reposant sur une étagère. D’après la jeune femme, rien n’a été dérobé… Mais se confiant à Arnaud de Saint-Glaive, un expert en occultisme ami de Tosezk l’antiquaire, elle lui apprendra qu’un masque démoniaque couvert de signes cabalistiques se trouvait sur l’étagère à la place de la tête de son oncle. Ce masque proviendrait d’un de ses aïeux qui l’aurait découvert dans les catacombes sous Paris.

Par aub, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DARK #1 – La Crypte écarlate

Voici la toute nouvelle série d’ Isabelle Mercier et Roger Seiter, avec au dessin Max. Une fois de plus je me suis plongé dans cette série les yeux fermés, sachant pertinemment que je ne serais pas déçu, et une fois de plus j’ai beaucoup aimé.

Le couple de scénaristes nous offre là une histoire plutôt différente des précédentes, plongeant encore plus profondément qu’habituellement dans l’horreur et le mystère. On est, dès les premières pages, happé par l’histoire et attiré par le mystère qui entoure la découverte du sarcophage. A la façon d’un film d’épouvante (c’est d’ailleurs clairement comme ça que la série est promue), les codes y sont clairement visibles. On est volontairement perdu dans l’histoire, mais ça Roger Seiter s’amuse à le faire et il le fait bien. La narration, le dessin, les couleurs et l’ambiance donnent très rapidement une ambiance très très lourde à l’histoire, nous sommes oppressés et c’est très bon lorsque l’on aime ce genre d’albums.
Du côté du dessin, le style de Max s’affine et à mon avis s’améliore encore, il teste même la technique de la reproduction de photos pour réaliser ses personnages, parfois adroitement, parfois un peu moins. Mais au final c’est plutôt une réussite.

L’ensemble de cet album est une fois de plus une bien belle réussite, mais comment en douter avec un trio d’auteurs de cette qualité?

Par AUB, le 18 février 2007

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