BOB MORANE (DARGAUD)
Opération chevalier noir

Alors qu’ils regardent une émission télévisée, Bob Morane et Bill Ballantine sont contactés télépathiquement par une jeune femme qui vient solliciter leur aide. En effet, celle-ci, qui est l’une des dernières représentantes des Hyperboréens, une antique civilisation très évoluée qui vit cachée et qui se meurt, souhaiterait qu’avant sa disparition complète, les deux hommes détruisent un satellite secret de sa construction. Cet engin qui a été surnommé "Chevalier noir" renferme des armes de destruction massive et constitue de fait une véritable menace pour la Terre. Considérant le caractère de la supplique pour le moins insolite et fort de leur courage légendaire, Bob Morane et Bill Ballantine acceptent la mission sans se douter que leurs propos ont été captés par le SMOG, l’organisation criminelle gérée par Miss Ylang Ylang.

 

Par phibes, le 26 décembre 2010

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Notre avis sur BOB MORANE (DARGAUD) #2 – Opération chevalier noir

Malgré son grand âge (ça fait aujourd’hui près de 41 ans qu’elle est parue), cette épopée de Bob Morane reste d’un attrait conséquent. Ici, l’agent qui a pris "le risque" comme compagne est racolé pour une mission pour le moins spectaculaire qui déborde un tant soit peu du cadre terrestre et qui, par ce biais, oriente le récit dans un genre qu’Henri Vernes affectionne particulièrement, la science-fiction.

Malgré quelques petites incertitudes scénaristiques (la destruction du chevalier noir non conforme à la prévision, le devenir du dernier aéronef hyperboréen délaissé par les héros), l’histoire contée se veut à la fois dépaysante, dramatique et somme toute bien animée. De mouture assez conventionnelle, cette aventure a le mérite de posséder une intrigue captivante, à la base ancestrale sympathiquement bien étudiée. Afin d’amplifier plus conséquemment la teneur de l’équipée, Henri Vernes fait ressortir l’un des adversaires récurrent à Bob Morane, en l’occurrence Miss Ylang Ylang, superbe créature habitée des plus mauvaises intention, à la tête d’une agence du crime tentaculaire et ultramoderne.

Le trait de William Vance relève d’une prouesse picturale qui donne à cette aventure une dimension à la fois contemporaine et futuriste. Même s’il se dégage de cet ouvrage une impression désuète, la sophistication des décors et la beauté apparente de ses personnages est à déguster sans retenue, tant au point de vue des proportions que dans les projections spatiales finement réalisées.

Une aventure moderne à l’intrigue soutenue qui conforte la probité fabuleuse des deux héros que sont Bob Morane et Bill Ballantine et leur engagement perpétuel à lutter contre toutes les formes du mal.

 

Par Phibes, le 26 décembre 2010

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