DAREDEVIL
Le Roi de Hell's Kitchen

(Daredevil 51 à 55)
Matt Murdock s’est proclamé nouveau roi de la pègre après avoir évincé Wilson Fisk –Le Caïd– de son poste.
Des Yakuzas s’attaquent à lui pour prendre le pouvoir. Quoi de plus simple que de s’attaquer à un avocat aveugle.
Mais pour Matt ne serait-il pas temps de remettre son costume rouge, celui de Daredevil ?

Par berthold, le 1 janvier 2001

2 avis sur DAREDEVIL #9 – Le Roi de Hell’s Kitchen

Quel plaisir de lire du bon "comics" !
En plus, du bon "daredevil". un des héros les plus attachants de la "maison des idées". 
Bendis  écrit un très bon scénario faisant des aventures de Daredevil un  très bon polar. Il crée une bonne ambiance noire. Le scénariste à qui l’on doit déjà des séries comme "Torso", "Secret war", "new Avengers", "The pulse", "Alias", et bien d’autres, connait son métier et s’est comment capter l’attention du lecteur. 
Lorsqu’il met en scène les rencontres entre Matt Murdock et Luke Cage assisté de Peter Parker, Red Richards et le Dr Strange ou Iron Fist, les échanges verbaux sont emplis d’un humour qui enlève un peu de noirceur au récit. Des dialogues que l’on retrouve dans la série "New Avengers" par exemple.
Alex Maleev ("The Crow", "Sam et Twitch") insuffle un style graphique particulier à la série créant un climat d’oppression, de noirceur, un climat qui rend mal à l’aise mais tout en restant superbe. 
Aussi à l’aise dans les scènes intimistes que dans celles d’actions (et on en manque pas), Maleev est digne de ces prédecesseurs sur ce titre. 
Et puis, ne pas oublier la magnifique mises en couleurs d’Hollingworth.
Ce Daredevil est du grand art. Une des meilleures séries du moment qui nous est proposée par Marvel.

Par BERTHOLD, le 21 janvier 2006

Daredevil n’en finit pas de s’améliorer, Bendis passe moins de temps à pondre des textes de remplissage et du coup il se crée une tension oppressante que l’on avait déjà du temps de Miller et Mazzucchelli ! J’aurais encore tendance à trouver que ça avance vraiment lentement, que Bendis aime à poser des problèmes mais qu’il tarde à amener des vraies solutions, d’autant que le concept premier du vigilante qui s’autoproclame maître de la ville pouvait amener des trucs très intéressants, et là Bendis se défile en douceur. C’est d’autant plus agaçant qu’il avait poussé aussi l’autre concept de la proactivité assez loin pour tout stopper au bout de trois numéros ! Il n’empêche que son travail sur ce personnage, sur son background, sur ces atmosphères est exemplaire. Un vrai plaisir de lecture en tout cas.
Bendis et Maleev vont céder la place très bientôt à Brubaker et Lark, et on sent qu’ils veulent aller jusqu’au bout de leurs idées avant, c’est une série passionnante et très prenante aussi, une référence dans le monde des comics actuels !

Par FredGri, le 21 janvier 2006

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