DAREDEVIL
Le rapport Murdock

Ben Urich, journaliste d’investigation au Daily Bugle, est convoqué au Centre Pénitentier Fédéral de Leavenworth au Kansas. Il va y rencontrer un prisonnier placé sous haute sécurité : Wilson Fisk dit le Caïd.
Ce dernier veut passer un marché : sa liberté contre la vérité sur Daredevil alias Matt Murdock ! Fisk aurait un dossier quelque part nommé le "rapport Murdock" où tout est consigné concernant Murdock. Ce scoop peut détruire la carrière de Daredevil, mettre à mal l’amitié d’Urich et Murdock mais cela intéresse fortement le F.B.I.
Natasha Romanov, alias la Veuve Noire, l’agent Angela Del Toro et Elektra vont tenter d’aider Matt Murdock.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur DAREDEVIL #13 – Le rapport Murdock

Ce treizième volume propose les épisodes US Daredevil #76 à 81, soit l’intégralité de l’arc The Murdock Papers. C’est aussi la fin de l’aventure de Bendis et Maleev sur le personnage. Cette saga conclut donc un des plus beaux runs vues dans le comics  concernant Daredevil.  Frank Miller lui avait déjà donné ses lettres de noblesse, lui écrivant de belles histoires. Bendis et Maleev ont repris le flambeau avec brio.

Le lecteur n’est pas près d’oublier cette aventure : ce récit offre de nombreuses surprises et rebondissements. Nous y retrouvons des personnages clés de l’univers de Daredevil comme Urich, Natasha, Foggy Nelson bien sûr, Elektra qui est à la tête de la Main, l’organisation criminelle, le Caïd mais aussi un Bullseye plus déchaîné que jamais (il fait penser à Colin Farell dans le film Daredevil). De même que nous y voyons Luke Cage et Iron Fist . Ce récit est d’une grande qualité narrative et graphique. Bendis a su maintenir le suspense tout du long, tandis que Maleev avec son dessin superbe, proche de la photographie, donne une vision réaliste à Daredevil. Je ne vais pas vous dévoiler le final qui est à la hauteur de nos attentes. En tout cas, pour ma part, j’ai trouvé que ce récit est un grand moment de la bande dessinée.

Cette série, récompensée de deux Eisner Awards, ne s’arrête pas là. Nous allons retrouver  Ed Criminal Brubaker au scénario, et Michael Gotham Central Lark au dessin pour une nouvelle prestation.

Par BERTHOLD, le 14 août 2007

Arrivé au numéro 16, Bendis signe avec cet arc, en effet, son chant du cygne sur cette série. Il pourra se féliciter d’avoir écrit certainement l’un des meilleurs run sur DD (avec Miller et Nocenti, évidemment), et en tout d’avoir été l’un de ceux qui auront poussé le perso le plus loin. Murdock Papers clot donc tout les subplot parsemés depuis la révélation de l’identité secrète de Daredevil, on pourra lui repprocher d’avoir vraiment décompressé énormément l’intrigue, de trop digresser sur des choses finalement sans intérêt, mais en tout cas ces derniers numéros montrent que malgré tout l’issu de ces années d’attente valait le coup. C’est, en effet, un arc, et même si la conclusion parait évidente dès le début, particulièrement poignant, ne serait ce que parce que Bendis installe progressivement une réelle tension et que, justement, on se demande comment Murdock va pouvoir échapper à ce qui lui pend au nez !
Bon, je trouve, malgré tout, que Bendis ne va pas jusqu’au bout d’une certaine violence, d’un certain extrémisme que laisse juste envisager un petit trip sur la fin, mais très vite le scénariste, encore une fois, désamorce son effet (déjà que son Caïd perd progressivement de la prestance qu’avait su lui donner Miller, pour ne devenir qu’un banal chef de gang qui marchande avec le FBI et se fait entuber en beauté, comme un vulgaire malfrat de seconde zone !)
Il n’empêche qu’il laisse à Brubaker une série particulièrement marquée par son empreinte et quelque peu sonnée par tout ce que lui a fait subir Bendis. On va voir ou cela va aller dorénavant. En tout cas c’est la fin d’une époque et le début d’une nouvelle ère.
Wait and see !

Par FredGri, le 1 septembre 2008

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