DAREDEVIL
Le diable dans le bloc D

L’avocat aveugle Matt Murdock est enfermé dans le pénitencier de Ryker’s Island. On l’accuse d’être le justicier Daredevil. Pourtant, il clame qu’il n’est pas ce Daredevil. Son ami et associé Foggy Nelson fait son possible pour sortir Murdock de ce guêpier.
Surtout que dans cette prison sont enfermés de nombreux ennemis de Daredevil dont Le Caïd, Le Tireur, Hammerhead et un dénommé Frank Castle qui vient de se rendre à la police.
Pourtant, dans les rues de Hell’s Kitchen, Daredevil continue à rendre justice…
 

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur DAREDEVIL #14 – Le diable dans le bloc D

Après la magnifique période Bendis/Maleev, le destin de Matt Murdock, l’avocat aveugle, est confié à un autre duo d’auteurs très talentueux : Ed Brubaker, le scénariste de Criminal, de Captain America mais aussi de X-Men et Michael Lark, vu sur Gotham Central, Shade the Changing Man, Sandman Mistery Theatre ou Captain America.

Ed Brubaker va donc reprendre l’affaire là où Bendis l’a laissée : Murdock enfermé à Ryker’s Island ! Et avec cette saga tirée des épisodes US Daredevil (Vol.2) #82 à 87, nous allons découvrir que Brubaker est bien le scénariste qu’il fallait.
Ce récit va nous faire assister à de nombreux coups de théâtres, à des rebondissements, des surprises et bien des émotions.
Je ne vais pas rentrer trop dans le détail pour ne pas vous gâcher la surprise de la lecture, mais sachez que ce récit va vraiment surprendre le lecteur.
Alors, sachant que Matt Murdock est Daredevil, qui porte donc le costume de tête à cornes à l’extérieur ? (Ceux qui ont lu White Tiger ont déjà la réponse). Ou cette scène qui montre la rencontre en prison entre Murdock et Castle alias le Punisher est un grand moment aussi. Comme celle de la révolte en prison, mais… chut, là aussi…
Il faut voir comment Murdock va aussi "péter les plombs" suite au décès d’un ami. Mais, non, il ne faut pas que je vous en dise trop.
Le scénario est vraiment à la hauteur. Je l’ai dévoré d’une traite. C’est vraiment du bon thriller ou du bon comics. Un des meilleurs de chez Marvel ces temps-ci.

Et puis, il y a le dessin de Michael Lark qui montre l’étendue de son talent dans ses planches. C’est encore un auteur à découvrir si vous n’avez pas encore eu le temps de lire un de ses comics.
Là aussi, le coloriste Frank D’Armata fait des merveilles, je trouve.
Bref, une très bonne saga qui permet aussi au lecteur qui n’a pas lu les épisodes précédents de pouvoir prendre le train en marche.
Une série que je vous conseille très fortement.
 

Par BERTHOLD, le 4 mai 2008

Ca y est, Ed Brubaker est aux comandes de Daredevil dorénavant. Même si l’ambiance est plus ou moins identique à celle qu’avait amené Bendis on se rend compte, aussi, que l’écriture de Brubaker est plus sèche, plus sobre et à mes yeux bien plus efficace aussi, car ici pas de chichis, ni de digressions inutiles, tout va dans le sens du récit et il se passe bien plus en un épisode qu’en trois de Bendis. Le récit est donc très intense, très âpre, il n’y a pas de demi-teinte et la tension est palpable dès le début, nous sommes bien dans une prison, les menaces viennent de partout et nous n’avons absolument pas envie de nous trouver là-bas. Par contre je trouve que Brubaker, malgré tout impose un peu trop vite son personnage comme une terreur, c’est le seul point ou je trouve que ça manque de subtilité, parce que le reste du récit est réellement de très bonne facture, Brubaker reprend parfaitement le flambeau et le lecteur ne peut que se dire qu’en fin de compte il ne pouvait y avoir que lui après Bendis. Le choix parfait !
Graphiquement, Lark n’a pas un style aussi marqué que celui de Maleev mais qu’importe car dès la première planche il impose son trait et ses ambiances, c’est superbe et la aussi il arrive à montrer qu’il est le choix idéal pour cette reprise.
Le seul véritable bémol que je mettrais sur le plan artistique c’est le choix de D’Armata comme coloriste, il a une fâcheuse tendance à rajouter des matières brillantes, à avoir une mise en couleur avec des teintes certes très adaptées mais je pense qu’il aurait avoir une approche plus sobre et plus "graphique", comme avaient pu l’avoir auparavant des gens comme Hollingsworth ou Stewart. du coup je ne trouve pas qu’il soit un choix très judicieux.
Un album qui reste indispensable donc !

Par FredGri, le 1 septembre 2008

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