DAREDEVIL
Le Décalogue

Daredevil avait battu le Caïd et s’était proclamé le "roi" du quartier de Hell’s Kitchen. Mais que s’est il donc passé juste après ces événements ?
Un groupe de discussion des habitants de Hell’s Kitchen s’est réuni à l’Eglise St-Mary pour parler de Daredevil et de son influence dans leur vie quotidienne.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur DAREDEVIL #12 – Le Décalogue

Daredevil, nouveau caïd de Hell’s Kitchen.
 Et oui, c’est vrai, Bendis n’avait pas encore abordé le sujet sur ce qui était arrivé juste après cette proclamation. Le scénariste revient donc là-dessus en s’inspirant du Décalogue pour une aventure de Daredevil qui nous change, par l’ambiance, de ce que nous avons déjà pu lire. En fait, le Daredevil n’apparait que lors de flash-backs, lorsque les membres du groupe parlent de leurs diverses expériences lorsqu’ils ont croisé le diable rouge.  Matt Murdock , lui, n’intervient qu’à un moment donné  pour nous réveler et résoudre ce qui se trame dans son quartier. 

Le scénario de Bendis est vraiment très bon.  Les épisodes tirés de Daredevil (vol.2) # 71 à 75 sont d’une grande qualité, que ce soit pour l’écriture ou pour le dessin. C’est vrai que de ce côté-là, Alex Maleev fait un très beau travail : il est aussi à l’aise dans les scènes de discussion (pas faciles à réaliser pour maintenir le lecteur en haleine, mais il y parvient) que dans les scènes d’action (il y en a : voir le combat de Daredevil face au Pitre). Il faut noter une ou deux scènes assez violentes. 

Je trouve ce scénario d’un bon niveau et l’histoire prenante : voici une aventure de Daredevil qui est vraiment très bien. C’est aussi l’avant-dernière écrite par Bendis et illustrée par Maleev. Le tome 12 nous permet de découvrir aussi les couvertures originales.

Par BERTHOLD, le 27 mars 2007

Cet arc contient tout ce que j’aime, malgré tout, dans l’écriture de Bendis, le rapport entre les personnages, cette façon de présenter une situation par la périphérie, en contournant la scène, et le jeu des regards, des mots susurrés. D’accord, encore une fois voici un arc complètement inutile, qui ne fait réellement rien avancer, si ce n’est le pitch final de Matt , mais c’est tout, malgré tout il y a un jeu sur l’interaction entre tout les protagonistes, sur cette science de l’humain qui rend cet arc fascinant, bien au delà qu’on ne voit pas tant que ça DD, que cette histoire avec le Jester n’est qu’un prétexte. Bendis revient sur son intrigue principale par la petite porte, en contournant le problème. Encore une fois peut-être ne va-t il pas jusqu’au bout de son truc, d’autant qu’il ne lui reste qu’un arc avant l’arrivée de Brubaker, mais là vraiment, quel style !

Par FredGri, le 1 septembre 2008

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