DAREDEVIL
Guerre et Amour

Le Caïd… Sous sa carapace de génie du crime se cache un coeur, qui bat pour une jeune fille handicapée, muette et traumatisée : Vanessa.
Mais le caïd ne sait rien faire sans la violence. Il enlève donc Cheryl, la femme de Paul Lunda, pour que celui-ci guérisse Vanessa, avec une terrible obligation de résultat. Le caïd fait garder Cheryl par Vic, un dangereux tueur shooté au crack et au speed, qui idéalise sa captive comme sa princesse et fait de cette garde une mission chevaleresque.
Le plan démoniaque du caïd vient aux oreilles de Daredevil, qui entreprend tout d’abord de délivrer la belle Cheryl, aveugle comme lui.

Par TITO, le 1 janvier 2001

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2 avis sur DAREDEVIL – Guerre et Amour

Quatre hommes, deux femmes, une seule possibilité : la tragédie. Dans cette histoire dramatique et romantique, faite d’amour et de haine, de principes et de jalousies, Miller tisse une formidable trame, et montre la faiblesse des hommes dès qu’il s’agit d’amour. Chaque personnage masculin montre au travers de ses monologues les sentiments qu’il essaye de dissimuler sous sa fierté, son devoir, ses principes.
Magnifiquement mis en image par Bill SIENKIEWICZ qui transcende ce drame quasi classique de son trait fin, de ses mouchetages et ses exagérations qui rendent les émotions si palpables (finalement seule la couverture déçoit), ce tome des aventures de Daredevil est d’une extraordinaire beauté et d’une force incomparable. A découvrir de toute urgence !

Par TITO, le 29 décembre 2003

Mmmh !
Je n’avais pas relu cette histoire depuis au moins vingt ans, à sa sortie US. Je la redécouvre avec un plaisir incroyable, je me replonge dans ce scénario d’une finesse extraordinaire (surtout que Miller est plutôt réputé pour rentrer dans le lard sans ménagement) où les hommes se découvrent une âme romantique, avec quelques faiblesses qui les rendent plus réels. Finalement, ces femmes qu’ils chérissent ne sont-elles pas ces nouvelles déesses muettes qui tendent leurs bras dans la lumière !?
Une blonde éthérée et une brune qui n’arrivent pratiquement pas à communiquer, quel étrange paradoxe !
Décidemment Miller a toujours su décrire les femmes de Daredevil, des femmes à la fois fragiles et fortes, sensuelles et fascinantes… Je craque.
Bien que l’intrigue prend le temps de s’étirer, la fin fait un peu précipitée, comme si Miller ne s’y intéressait pas, comme si en fin de compte son sujet était autre part !
Mais le véritable joyau de cet album c’est Bill Sienkiewicz et son graphisme hors norme qui continue d’inspirer tellement de jeunes auteurs. Ici, la narration s’éclate, le texte vient se ranger dans un coin pour laisser respirer les images, la mise en scène de Sienkiewicz n’est jamais classique, à chaque planche il chamboule les règles en vigueur, joue avec les angles de vue, les lumières, les espaces de sa case, c’est du grand art.
N’hésitez plus !

Par FredGri, le 18 juillet 2006

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