DAREDEVIL PAR BRUBAKER
Le Retour du Roi

Wilson Fisk est en Espagne, il a fait la connaissance d’une femme, Marta, qui a deux enfants. Il se sent bien avec elle. Mais le passé le rattrape. La Main a massacré la femme qui l’a aidé. Fisk affronte les ninjas, mais les blessures l’ont paralysé sur le moment. Lady Bullseye vient lui annoncer ce que la Main attend de lui et cela concerne Daredevil !
Fisk revient à New York, dans le quartier de Hell’s Ktichen, et il tient à faire savoir qu’il est de retour…

Par berthold, le 12 septembre 2018

Notre avis sur DAREDEVIL PAR BRUBAKER #4 – Le Retour du Roi

Ce quatrième tome propose les Daredevil (1998) 116 à 119 et 500.

Cet excellent récit conclue le passage de Brubaker et Michael Lark sur la série Daredevil. C’est aussi dans cette saga que Marvel remet la bonne numérotation avec l’épisode 500.

Brubaker fait donc revenir Wilson Fisk, le Caïd. Au début, nous le voyons qui essaie d’avoir une vie normale, de se ranger, de tenter d’oublier son passé. Le lecteur se prend d’affection pour ce nouveau Fisk. Malheureusement, cela ne dure pas. La Main le retrouve et assassine Marta, son amie et les enfants. Fisk n’a donc d’autre choix que de retourner à New York pour affronter Daredevil. Mais le Caïd reste le Caïd : il a un tout autre plan en tête.
C’est là que réside tout le talent de Brubaker, il nous entraine là où nous nous y attendons le moins.
Le suspense est d’excellente facture et tient bien la route. Je me suis fait plaisir à lire ce récit. L’auteur joue avec les sentiments, la rédemption, la colère (Matt Murdock qui se fait virer par Foggy Nelson) etc. Quelques coups de théâtre viennent ponctuer le fil du récit. La fin est très prometteuse. Brubaker a laissé à Andy Diggle, le repreneur de la série, une nouvelle piste à étudier. Je n’en dis pas plus, mais si vous avez lu le Dark Reign Hors Serie : The List, vous savez à quoi vous attendre.
Le personnage de Lady Bullseye est vraiment intéressant, elle a du potentiel. Attendons donc de voir ce que donnera la suite.

Le dessin de Michael Lark accompagné de Stefano Gaudiano est encore une fois un régal pour les yeux. Depuis Gotham Central, je reste subjugué par son trait. Il faut aussi souligner le travail de Matt Hollingsworth qui m’a impressionné par ses tons, ses couleurs, ses ambiances. Comme pour ces scènes sous la neige, on a la sensation de la voir tomber, d’avoir le froid sur vous.

On trouve aussi dans ce numéro, un récit signé Ann Nocenti et illustré par David Aja où Daredevil affronte Bullseye.

En conclusion, Ed Brubaker a fait un très beau boulot sur la série Daredevil, bien supérieur à celui de Bendis, je trouve. Une saga qui a su rester dans les annales des aventures de Dardevil

Par BERTHOLD, le 12 septembre 2018

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