DAREDEVIL BY MARK WAID
Volume 1

(Daredevil (2011) 1 à 6)
De retour à New York, Matt est bien décidé à reprendre sa carrière d’avocat en main, malgré le fait que dorénavant tout le monde pense qu’il est en vérité Daredevil ! Comprenant que ce doute sur sa double identité ne fait que le desservir au tribunal, il décide d’orienter son cabinet vers le conseil, afin d’aider ceux qui ne peuvent se payer un avocat. En parallèle, il croise tout d’abord la route de Klaw, ou tout du moins de ses résidus sonores qui ont pris des formes humanoïdes àfin de construire une antenne et ramener le super-vilain exilé dans l’espace… Ensuite, Daredevil doit faire face à une coalition entre plusieurs groupes de super terroristes…

Par fredgri, le 22 mai 2020

Notre avis sur DAREDEVIL BY MARK WAID #1 – Volume 1

On est en 2011 et Mark Waid se retrouve scénariste de Daredevil. Il projette de sortir le héros de cette très longue période sombre dans laquelle les précédents scénaristes ont fini par l’engluer. Ainsi, dès les premières pages, Matt Murdock apparait positif, blagueur même. Il va de l’avant, réoriente son plan de carrière et ne se laisse pas démonter par tous ceux qui veulent absolument l’appeler Daredevil !
On sent bien que le scénariste veut sortir le personnage du statu quo dans lequel il était enfermé, qu’il est désormais question de reconstruction, de reprise en main d’une série qui était devenue depuis longtemps enfermée dans un modèle Born Again qui ne faisait que se répéter à l’envi !

Et je dois bien dire que cette nouvelle formule fonctionne à merveille ! Le rythme est très enlevé, Murdock apparait plus désinvolte, plus léger aussi, mais aussi plus futé, moins bloqué contre le mur, les cheveux en bataille. Mais c’est surtout très rafraîchissant, finalement ! Cela fait du bien de retrouver ce héros qui ne se retrouve pas à lutter contre un système tourné contre lui, mais qui avance en se posant les bonnes questions !

Il faut ajouter qu’il est accompagné par des artistes qui accompagnent cette rupture avec style. Qu’il s’agisse de Paolo Rivera ou Marcos Martin, leur trait dynamique contraste avec l’approche plus sombre qui était devenue la marque de fabrique du héros de Hell’s Kitchen. Le diable cornu virevolte entre les pages, et on réapprend à sourire en le suivant sur les toits de la ville !

Un premier volume sous le signe de l’originalité et du dynamisme. On n’a qu’une envie, continuer aussitôt que possible !

Par FredGri, le 22 mai 2020

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