DANTHRAKON
Le marmiton bienheureux

Depuis que la bibliothèque de Kompian a été détruite et que les ouvrages qui s’y trouvaient ont été perdus, tous les mages de la cité ont décidé de faire appel à la générosité des Etats voisins pour pouvoir la reconstituer.
Malheureusement, l’envie n’y est pas car ces petits pays tel Fragonos désirent les garder pour eux en tant que nation indépendante. C’est d’ailleurs en cet archipel que l’apprenti-marmiton Nuwan habité par le Danthrakon, Garman, Tinpuz le Fuff et la belle Lerëh d’Aplemont elle-même investie par l’esprit de sa mère Lyreleï ont échoué avec la ferme intention pour cette dernière d’extraire du corps du cuisinier les mots du grimoire sacré pour les coucher sur le papier. Pour cela, elle entraîne Newan au fin fonds d’une cave d’un salon de thé dans une salle secrète qui se veut le repère de Tinpuz et entame le processus de transfert.
C’est lors de cette expérience sous l’impulsion du Danthrakon que Nuwan et Garman vont faire une incroyable découverte sur les Fuffs.

Par phibes, le 24 novembre 2020

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Notre avis sur DANTHRAKON #3 – Le marmiton bienheureux

Ce troisième tome signe la fin de l’aventure mouvementée de Nuwan, l’apprenti cuisinier du mage Waïwo qui, inopinément, s’est vu vampirisé par un manuscrit magique. Nous le retrouvons donc dans sa fuite, associé à des équipiers dont un va révéler sa véritable personnalité à savoir Tinpuz.

A n’en pas douter, Christophe Arleston a su encore une fois, en grand maître des univers imaginaires, trouver le moyen de nous attirer dans cette équipée qui a l’extrême privilège de se nourrir un tant soit peu des ingrédients magiques que l’on peut apprécier dans le Monde de Troy mais aussi dans celui d’Ekho (pour les Preshauns). Avec cet opus, le scénariste clôture sa trilogie d’une manière très agréable, tout en suscitant une grande surprise quant à la tournure des évènements.

La magie prend ici toute sa dimension initiée par un petit personnage tout en douceur, genre de marsupilani rose et bleu, que l’on a croisé souvent lors des deux premiers volets et qui vient nous dévoiler à la faveur de cet album sa grande spécificité sous l’effet du fameux Danthrakon. Cette révélation s’accompagne évidemment d’une bonne dose d’effets pyrotechniques mais aussi de sagesse bien inhabituelle mais somme toute bienfaisante. Comme il se doit, l’humour a sa place et parsème subtilement le parcours de Nuwan et Lerëh, donnant ainsi une ambiance légère à l’ensemble.

Au niveau du graphisme, Olivier Boiscommun est parvenu à ajuster son trait pour obtenir un message rapide, sans excès de détails, à la fois clair et suffisamment efficace. Il rejoint ainsi le travail de pas mal de dessinateurs ayant collaboré avec le scénariste comme Tota dans Les conquérants de Troy, Floch dans Shloka…La gestion du fuff, véritable peluche vivante, est des plus réussies, suscitant une réelle envie de le câliner.

Une fin de triptyque fortement sympathique qui emballera les fans d’heroïc-fantasy.

Par Phibes, le 24 novembre 2020

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