DANTES
La chute d'un Trader

Alexandre, jeune trader est impliqué dans un mini krash boursier. Employés d’une banque, Alexandre et son ami et collègue Thierry, couvrent des opérations hasardeuses jusqu’au moment où une journaliste met son nez dans leurs affaires, qu’ils avaient réussi à cacher à leurs patron et clients.

Par aub, le 1 janvier 2001

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2 avis sur DANTES #1 – La chute d’un Trader

Les critiques sont unanimes : cet album est réussi. En effet le scénario tient la route, le dessin est efficace. Mais pour ma part, je me suis laissé porter par l’histoire et les personnages lors de la lecture, et je n’ai été que peu convaincu.
J’ai trouvé que les personnages manquaient de substance, que leurs personnalités étaient un peu plates et trop téléphonées. Je n’ai pas été convaincu par les spéculations boursières, à mon avis les auteurs n’ont pas réussi à nous faire frémir, nous faire avoir des frissons pour ces traders. Et pourtant, Philippe Guillaume n’est pas moins que le responsable financier du quotidien Les Echos. Evidemment l’histoire tient la route, elle est claire, crédible et intelligente, mais elle ne m’a pas captivé.
Alors oui, indéniablement la Bande Dessinée Dantès porte bien son nom, puisqu’il s’agit d’une histoire de trahison et de vengeance. Inspirée du Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, cet album est aussi le reflet indéniable du monde de la bourse de nos jours.
A noter tout de même que ce thème n’avait pas encore été abordé en BD, et ne serait-ce que pour ce fait, il semble intéressant de s’y pencher.
Sans grande conviction pourtant que je vous invite à découvrir cet album.

Par AUB, le 3 octobre 2007

J’ai pour ma part fortement apprécié cet album. Et je dirais que si j’avais une remarque à faire, c’est à moi qu’elle irait : en effet, je regrette de ne pas trop connaître le monde de la bourse et ses mécanismes, ce qui m’aurait sans doute mis plus à l’aise pour certaines scènes. Mais malgré tout, je pense que mon handicap (qui est sans doute celui d’un grand nombre) n’en était pas un pour apprécier cet album dont l’histoire est quand même captivante, dont le dessin est bien bon et dans lequel les auteurs n’ont pas (encore ?) eu recours à trop de scènes « passages obligés » genre courses-poursuites ou parties de jambes en l’air trop explicites !

J’ai tout de suite repéré que les téléphones portables n’étaient pas utilisés dans la BD. Normal : le flashback nous a ramenés en 1988. Et j’ai forcément aussi observé que les tours jumelles étaient toujours debout, à cette époque. Lorsque je les ai vues, apprenant à peu près en même temps que Bonnefond avait des indices sur l’évolution du marché, j’ai tout de suite pensé à une relation entre les marchés financiers et le 11 septembre 2001… pour me faire la remarque que la piste était probablement fausse puisque le gala des premières pages (la période traitée la plus récente) se déroule en 2000. Néanmoins, j’aime bien ces petites fausses pistes – même s’il doit s’avérer que la représentation du World Trade Centre n’était pas faite dans ce but – cette manière qu’ont les auteurs d’impliquer le lecteur en lui donnant des détails auxquels s’accrocher, à partir desquels essayer de comprendre, alors qu’il patauge un peu dans un environnement inconnu ; ici, le Palais Brognard (d’ailleurs rebaptisé pour la fiction) et son univers de traders.

Et puis bien entendu, il y a le mystère de l’identité de Dantès et cette galerie de portraits qu’on nous dresse au début de l’album ; galerie dans laquelle il manque Alexandre, celui qu’on suit tout au long de l’épisode. De quoi nous faire nous poser des questions, et de quoi nous faire souhaiter que la suite arrive !
 

Par Sylvestre, le 14 décembre 2007

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