DANSEUSE
Le bal des chipies

Lors d’un concours de poésie, Rym a gagné un an de cours de danse dans l’école qui est dirigée par sa tante Myriam. Elle en rêvait depuis très longtemps. Toutefois, les cours ont déjà commencé, ce qui oblige Rym à mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard sur les autres élèves. Aussi, elle manque de temps pour sortir avec son petit copain Etienne, ce qui n’est pas pour déplaire à Cécile, sa cousine jalouse, qui en profite pour se rapprocher de ce dernier. Malgré tout, Rym est pris en charge par Adriel, le prof de danse qui semble être intéressé par le potentiel de la jeune fille. Serait-elle sur la voie qui pourrait la conduire à la consécration à savoir devenir danseuse ? Mais dans ce cas, devra-t-elle sacrifier le lien qui l’unit à Etienne ?

Par phibes, le 28 octobre 2012

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Notre avis sur DANSEUSE #3 – Le bal des chipies

Le rêve de la petite Rym dont le parcours nous fait vibrer depuis son origine, est en passe de devenir réalité. En effet, grâce à ce troisième et dernier opus, à la faveur d’un heureux coup du sort impulsé par Audrey Alwett, l’artiste qui tient les rênes de cette histoire attachante, la jeune héroïne a enfin le privilège de retrouver la salle de danse. Toutefois, la partie n’est pas gagnée pour autant et Rym va devoir traverser quelques moments d’incertitude voire de solitude.

Le charme opère toujours avec cet épisode qui permet de recroiser les personnages de la première heure et en particulier la délicieuse Rym. Cette dernière est promise à un gros challenge qui va lui faire vivre quelques déconvenues avec sa famille et son petit ami. Audrey Alwett gère, une fois de plus, généreusement le parcours de son petit personnage, dans une sensibilité touchante et naturelle. Le lectorat féminin qu’elle vise sera assurément conquis par l’évocation de ces moments incertains vécus par Rym, par son aspiration à pratiquer sa passion, par le ressenti de ses doutes, ses joies, ses peines, les tensions familiales, la jalousie de Cécile, l’amourette brinquebalante avec Etienne, les interventions désintéressées de l’ange gardien Clothilde…

Graphiquement, Eleonora Bietolini s’en sort agréablement bien. Son trait est à l’image de la thématique propre à la saga, dansant avec grâce et naturel. On ressent de la simplicité, de l’émotivité, de la sympathie, de la féminité et bien sûr une certaine jeunesse d’esprit qui colle à merveille aux péripéties de Rym.

Un très bon épisode pour une fin d’histoire aux accents féminins qui vous met plein d’étoiles dans les yeux.

Par Phibes, le 28 octobre 2012

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