DANS MON OPEN SPACE
Business Circus

Dans cet Open Space, on trouve toutes les fonctions essentielles qui doivent composer une entreprise moderne : le pdg, le directeur commercial, le responsable RH, la responsable marketing… Chaque personne a sa fonction, qu’elle estime essentielle à la survie de la boîte, et essaye de tirer la couverture à soi. Mais un trublion observe et commente le quotidien de cette entreprise et nous aide à découvrir le merveilleux monde de l’entreprise vu de l’intérieur.
 

Par Arneau, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur DANS MON OPEN SPACE #1 – Business Circus

Après l’album très originale écrit à quatre mains, qu’était « Mauvaises humeurs de James et la tête X » l’auteur James se lance en solo. Il débarque dans la prestigieuse collection Poisson Pilote avec une énième série humoristique sur le monde du travail. Mais malgré un sujet largement rebattu, cette série avec des gags en une ou plusieurs pages possède une vraie personnalité !

L’auteur a pourtant créé une galerie de « gueules » aux caractères très marqués, à la limite du cliché. Mais il amène déjà un décalage en habitant sa série uniquement avec des personnages anthropomorphes (autrement dit des corps d’humains à têtes d’animaux). On découvre cette entreprise au travers d’un personnage de chien, qui est dans toutes les saynètes. Sa fonction dans l’entreprise n’étant même pas réellement évoquée, il amène un certain recul et semble observer ses collègues avec un regard amusé. L’identification, pour le lecteur, est rapide et le bon sens du personnage lui permet de guetter les paradoxes, les faiblesses, les abus de pouvoir et autres réjouissances que l’on peut croiser dans une entreprise. Ce premier album nous permet de découvrir ainsi le microcosme de cette entreprise et de se familiariser avec tous les personnages. Les dialogues sont toujours crédibles et particulièrement ciselés mais surtout l’humour est très fin. L’auteur ne tombe jamais dans la facilité en évitant le cynisme gratuit et amène ses idées avec beaucoup de talent.

Au final, on s’amuse beaucoup et on reste assez épaté par la grande faculté d’observation de l’auteur. Nul doute que cette série se fera une place de choix dans cette collection pourtant très chargée.
 

Par Arneau, le 28 mai 2008

Publicité