Dans les cordes

Trois histoires écrites par Joseph Incardona.
"Tu ne marcheras jamais seul", dessiné par Julien Mariolle : Dans un pub, le Baron, grand supporter de Liverpool, costaud et lanceur de fléchettes hyper doué, en impose, de sa stature de déménageur il ne laisse personne lui marcher sur les pieds et surtout pas ce gringalet qui vient le défier sur son propre terrain. Attention à toi, tu ne sais pas ou tu mets le bout du nez.
"Pas question, Sam", dessiné par Amélie Sarn et Marc Moreno : Sam doit décider la belle Nelly à passer la soirée avec le gros Milos, en effet c’est important pour les affaires, juste une soirée, voyons ! Mais Nelly en a marre des promesses dans le vent de Sam, il n’appelera jamais cet agent qu’il connait soi-disant, il se contentera de l’envoyer au turbin. Mais, au fond de lui, Sam aime beaucoup Nelly, il a bien conscience que cette fois il va un peu trop loin !
"Nouveau départ", dessiné par Soluto : Ralph accompagne Tony et ses deux clébarts pour une course de chien quelque part au fin fond du trou du cul du monde, c’est pittoresque et finalement il finirait presque par plaindre ces deux lévriers complètement paumés…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Dans les cordes

Bien sur, comme vous je ne connaissais pas ce Joseph Incardona, ni même cet éditeur "Les enfants rouges", et j’avoue humblement que ce fut une très bonne découverte. Ces trois histoires aux antipodes l’une de l’autre ont au moins ce point commun qu’est la personnalité de ce scénariste. On sent la culture polar, l’amour des mots, des personnages desespérés mais surtout il arrive à imprégner ses récits d’une violence très froide, très brute mais qui ne met pas forcément mal à l’aise ! J’aurais tendance quand même à me dire qu’il ne va pas assez loin dans ces trois histoires, on se lance dans un récit, on accroche beaucoup mais en fin de compte la fin est toujours abrupte, elle nous laisse systématiquement sur notre faim ! Il n’en demeure pas moins que cet album se lit intensemment, que les atmosphères sont palpables, c’est du très bon polar, bien prenant !
A découvrir sans plus attendre.

Par FredGri, le 12 mai 2008

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