Dans la nuit noire

Lorsque sa mère décide de fuir le domicile familial, Russell suit son père pour aller s’installer en Californie. Et même s’il se fait petit à petit quelques copains, il n’arrive pas vraiment à trouver sa place, comme une impression d’un vide Et quand son père l’abandonne à son tour, Russell décide de fuguer…

Par fredgri, le 8 avril 2021

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Dans la nuit noire

L’ensemble de cet album évolue dans une narration très lente, avec pas mal de passages muets, presque contemplatifs, qui insistent sur des détails, sur des regards, sur la solitude et les questionnements du jeune garçon qui a du mal à trouver sa place dans cette vie qui insiste sur son insignifiance de plus en plus pesante !
On dévore malgré tout ces quelques 400 pages sans vraiment s’en rendre compte, mais il en ressort aussi un étrange sentiment de vide, comme si Russell n’arrivait pas à se constituer, que ce voyage ne le menait finalement vers nulle part, qu’il ne trouvait aucune réponse à ses multiples questions ! Chaque tentative pour faire évoluer sa vie, pour prendre des décisions est un cul-de-sac flagrant et retentissant !

David Small ne créé ainsi aucune réelle empathie avec son jeune personnage, on n’est absolument pas sensible à ce qui lui arrive, à cette émotion qui transparait assez régulièrement. Un portrait d’une Amérique en quête d’identité, désespérée et perdue tandis que le rêve américain se dilue au fil de l’ère moderne, sans horizon.

Un récit assez bouleversant tout de même, qui pose un constat sans appel. Russell fait figure de victime collatérale, sans repère, sans avenir !

Par FredGri, le 8 avril 2021

Publicité