DAN DARE, PILOT OF THE FUTURE
Voyage to Venus part 1

Nous sommes dans les années 1990/2000. La Terre voit ses ressources naturelles s’amenuiser et cherche donc de nouveaux territoires pour pouvoir cultiver, élever et ainsi importer tout ce qu’il faut pour nourrir sa population. Et Vénus semble parfaite pour ces plans. Cependant, les trois dernières missions ont mystérieusement échouées, les engins explosant en s’approchant de la planête. Le Colonel Dan Dare croit alors avoir trouvé ce qui cloche, il organise une ultime expédition pour aller enquêter et faire les tests suffisants afin d’évaluer si Vénus pourrait permettre l’exploitation de la nourriture terrienne. Mais voilà, une fois sur place, Dare et ses hommes découvrent qu’il existe deux races d’autochtones, les Treens et les Therons, et, pris entre deux feux, ils vont devoir faire preuve d’astuces pour s’en tirer.

Par fredgri, le 13 décembre 2009

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Notre avis sur DAN DARE, PILOT OF THE FUTURE #1 – Voyage to Venus part 1

Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de voir une exposition Frank Hampson en Angleterre, j’avais pu admirer le travail de cet artiste, mais surtout de bien me rendre compte de l’impact qu’a eu sa création, Dan Dare, le pilote du futur, sur la pop culture des années 50 en Angleterre. Toute une génération de lecteurs s’est jetée sur ses aventures, sur ces planches pleines d’aventure. Actuellement des tonnes d’artistes se disent fans de cette série qu’ils lisaient enfant (la série paraissait dans le magazine hebdomadaire Eagle, de 1950 à 1969), et l’archétype du pilote d’engin spatial qui part à l’aventure dans l’espace est devenu, depuis, un modèle mille et une fois réutilisé (comme le fut avant lui Flash Gordon, par exemple)
Mais en lisant ce premier volume, ce qui m’apparait tout de suite très évident c’est que justement Dan Dare n’a pas tant vieilli que ça, certes certain dialogues sont assez désuets, mais l’ensemble est aussi d’une incroyable modernité. On est dans une SF encore très épique, avec un vrai travail de design sur les engins, les villes, les armes etc. Je reste très impressionné par la richesse du travail d’Hampson qui réussit à rendre tout ça à la fois passionnant et absolument magnifique, certainement l’une des BD les plus travaillées que j’ai lu depuis un bout de temps, on est loin des univers à peine développés uniquement concentrés sur l’aventure et rien d’autre, car ici on parle de ressources naturelles, on parle de manipulations génétiques, d’exploration, d’exploitation…
Alors oui, je comprend bien pourquoi cette série a eu un tel impact sur tous ces lecteurs, pourquoi elle a tant marqué son époque, ces planches datent des années 50 mais elles pourraient donner des leçons à nombre d’auteurs actuels.

Si vous aimez la bonne SF comme Bradbury, Hamilton… pouvaient l’écrire, si vous aimez les très beaux dessins, certes classiques, mais d’une telle virtuosité, et si vous acceptez de vous laisser hâper sans réfléchir, alors oui, jetez vous sur ce premier tome, et peut-être que comme moi, vous deviendrez accro et voudrez absolument lire la suite sans plus attendre…

Par FredGri, le 13 décembre 2009

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