DAMOCLES
Protection rapprochée

Hassan El-Ahmad, homme d’affaire à la tête d’un empire industriel de commerce d’armes, est menacé par un groupuscule révolutionnaire. Ces derniers veulent s’en prendre à Saïd, son fils unique.
L’Agence Damoclès, spécialisé dans les missions de protection de personnes est mise sur l’affaire.

Par aub, le 1 janvier 2001

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2 avis sur DAMOCLES #1 – Protection rapprochée

Toute nouvelle série pour Joël Callède ce scénariste a présent bien connu pour ses histoires comptemporaines. Même si cette fois-ci on est dans un futur très proche, une fois de plus il nous sert un scénario bien ficelé et dynamique.
Dès les premières planches nous sommes plongés dans une atmosphère tendue. Il faut dire que le thème de l’histoire se prête très bien à une atmosphère de suspition, d’attention et de guet. Nombreux sont ceux qui ont un jour rêvé d’être un garde du corps. Et bein avec Damoclès, c’est à présent possible… Pour nous lecteur aussi, une attention toute particulière à l’ensemble des personnages, des attitudes, des lieux et des ombres se fait ressentir à la lecture de l’album.
Avouons aussi que ce genre d’album tout en étant efficace est tout de même une série policière pour grand public. Facilement accessible, il n’en reste pas moins que le travail de Callède réside comme à son habitude dans la psychologie et le passé de ses personnages. Ce premier tome met donc en scène les différents protagoniste et Callède se permet de bien prendre le temps de nous les présentr pour que dans les tomes suivants nous puissions déjà bien les connaitre.
Du côté du dessin, Alain Henriet que nous connaissons pour John Doe et Golden Cup (entre autres) nous offre là un dessin très sobre. Toutes les scènes dynamiques et rythmés, sont parfaitement maitrisés et conviennent très bien à l’histoire.

Laissez vous tenter…

Par AUB, le 19 mars 2008

Damoclès est une nouvelle série mise au point par Joel Callède et Alain Henriet, en intégrant la collection Reperages de Dupuis on devine un peu quel sera son contenu : un mélange d’action et d’intrigue. Et une fois cet album refermé, on peut dire que l’on n’est pas du tout déçu car on retrouve chacun des éléments attendus. Joel Callède sait bien ménager son lectorat en mettant du rythme à son récit. Un récit qui part sur des champeaux de roues avec de l’action puis laisse place à une sequence lente qui permet de décrire le monde dans lequel évolue Ely et ses collègues, et termine  de nouveau sur un rythme effrené avec un savoureux "cliffhanger".
Certes sur le plan du scenario, j’ai pu trouver mon compte, mais qu’en est-il  du dessin…et bien…étant fan d’Alain Henriet depuis la déjantée série John Doe je ne suis assez surpris du résultat. C’est certainement l’un des meilleurs albums d’Alain Henriet ou du moins l’un de mes préférés. On retrouve le goût du dessinateur pour les personnages racés et élégants et surtout pour les femmes fatales sans pour autant se montrer aguicheur à ce niveau là. C’était moins flagrant dans Golden Cup et John Doe mais on le voyait déjà dans son petit tirage Loup Garou. un personnage comme celui d’Ely crève les cases où elle évolue. Alain Henriet compose ensuite un album au découpage dynamique qui soutient parfaitement le rythme du récit et compose une mise en scène aérée qui met en valeur les personnages.
Ainsi, Damoclès est un gros coup de coeur qui fera sans doute plaisir aux fans d’action à rebondissements. Et on ne peut s’empêcher de sourire malicieusement en pensant au titre de cette série en se demandant où tombera l’épée éponyme.

Par Eric, le 26 mars 2008

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