DALTON (LES)
Le premier mort

 
Ils étaient quatre frères, officiant tous avec le grade de marshal ou de marshal adjoint. Leurs missions étaient dangereuses et leurs méthodes faisaient parfois d’eux, dans les bourgades où ils intervenaient, des gens craints.

Puis il y eut la mort de l’aîné, ainsi que cette lassitude devant le constat que vivre en honnête homme ne rapportait pas grand-chose. La limite entre la légalité et l’illégalité leur a sans doute fini par leur paraître trop mince, trop facile à franchir. Et c’est ainsi qu’un jour, les uns après les autres, ils succombèrent à la tentation, raccrochant leurs étoiles de marshals pour gagner des dollars de manière un peu plus discutable…
 

Par sylvestre, le 27 août 2016

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Notre avis sur DALTON (LES) #1 – Le premier mort

 
Les véritables Dalton avaient inspiré Goscinny et Morris : une bande de quatre éternels taulards rayés de noir et de jaune avaient alors pris leurs quartiers dans la série Lucky Luke. A leur tour, Olivier Visonneau et Jesus Alonso s’emparent du mythe, et à leur tour, livrent une libre adaptation de leurs aventures dans cette bande dessinée simplement intitulée Les Dalton.

La première séquence fait très "classique du western" : après avoir découvert un décor de petite ville en apparence paisible, on se rend vite compte que dans un établissement est en train de se dérouler un méfait et qu’autour dudit bâtiment se sont positionnés des citoyens prêts à en découdre. Ça sent le grabuge, et on n’y échappe pas : sueur perlant sur les fronts, échanges de coups de feu, du sang qui coule, des biffetons à éloigner au plus vite si on veut qu’ils puissent être partagés… Plus de doute, donc, on est dans du pur western !

Mais ce sont les personnages principaux qui vont donner son originalité à ce diptyque puisqu’il s’agit ni plus ni moins des fameux Dalton… Les vrais, ceux qui ont porté des étoiles de marshal ; à ceci près que les auteurs Olivier Visonneau et Jesus Alonso ont pris quelques libertés pour nous en parler. Après la séquence d’introduction, on fait un bond dans le passé, on apprend à distinguer les uns et les autres (au début, on a eu un peu de mal à reconnaître les gentils des méchants), et très vite, on voit arriver le moment où tout bascule : ce moment où les frères, bien que gardiens officiels de l’ordre public, vont se laisser tenter par "l’autre côté" : celui où l’on n’attend pas éternellement sa paye de petit pion du gouvernement mais où on va la chercher soi-même dans les saloons, les banques et les diligences.

Ce premier tome se dévore aussi vite qu’une balle qui part d’un canon scié. On y apprécie le dessin et l’histoire, son découpage et le rythme avec lequel les choses sont menées. La suite et fin fera l’objet d’un second volume d’ores et déjà attendu de pied ferme et le doigt sur la gachette !
 

Par Sylvestre, le 27 août 2016

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