DAKOTA
Dakota

Dans un futur où tout est lisse, policé, où les super héros ne portent plus de masque ou de collants et imposent leur vision du bonheur au peuple, un homme ordinaire entre dans un restaurant. Sa présence insolite et indésirée en ce lieu où dine l’élite de la population va déclencher une série d’événements dont peu de protagonistes est alors capable de deviner toute la portée.

Par olivier, le 4 août 2012

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Notre avis sur DAKOTA # – Dakota

Collapse, simple humain, Gordon Ox est victime de sa gourmandise. L’envie d’un risotto dans un grand restaurant réservé à la fine fleur de la population, celle possédant des pouvoirs, va l’entrainer bien malgré lui dans un conflit entre super héros.
Pris en chasse a sa sortie du restaurant par Dakota, sergent à la division territoriale, il est sauvé par Flaming Lips qui, dans un baiser de flamme le transporte hors de danger.

Dans cette société parfaite où ne survivent que les éléments saints, où les faibles sont rejetés, les humains sont sensés être protégés par les super héros qui ne les considèrent que comme une abomination, un chancre qui pollue leur race.
Une société bien fascisante donc, où le danger risque de surgir de l’intérieur, car si les collapses cèdent sans cesse à leurs émotions, les super héros et tous ceux qui sont élevés dans le culte de la perfection ne sont pas totalement immunisés contre l’émoi et le trouble de l’âme et du cœur.
Deux grands noms du 9ème art réunis sur une nouvelle série futuriste qui avec ce premier album qui met en place la situation générale et introduit les personnages principaux.
Le scénario de Jean Dufaux démarre sur les chapeaux de roue avec un récit qui prend rapidement de multiples ramifications au fur et à mesure que se croisent les personnages, leurs intérêts et leurs attirances.
Série d’action sexy avec, par ci par là, quelques petites touches d’humour. Les méchants sont très méchants puisqu’ils veulent exterminer la race humaine et les super héros de la division territoriale, bien que ne supportant pas les collapses, devront s’opposer aux super vilains, à moins que Jean Dufaux ne nous ait ménagé quelques chausses trappes et que la suite de la série ne nous surprenne totalement.
Avec au dessin Adamov qui nous plante un décor réaliste, avec juste ce qu’il faut de décalage pour rendre crédible ce futur londonien où l’on retrouve des lieux familiers comme Camden où la tour de Norman Foster.
Le découpage apporte à l’ensemble un rythme très cinématographique et chacun y trouvera peut être quelques sources d’inspiration autre que chez les Xmen.
Voici enfin une nouvelle série futuriste qui promet des développements séduisants.

Par Olivier, le 4 août 2012

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