D.GRAY-MAN
Prologue

Un génie malfaisant répondant au nom de Génie Millénaire a pour objectif d’anéantir la race humaine. Pour ce faire, il compte sur ses hordes de démons, les Akunas, qui prennent possession des enveloppes corporelles d’humains. Mais face à lui se tiennent des exorcistes spécialement entraînés, parmi lesquels Allen Walker, leur benjamin au visage d’ange mais au corps marqué par une cicatrice sous un oeil et par une main gauche toute démoniaque dans laquelle est incrustée un crucifix taillé dans du cristal divin…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur D.GRAY-MAN #1 – Prologue

Tiens ? Qu’est donc ce manga dont la couverture nous ferait presque penser à un conte de Noël, avec cette neige qui tombe, ce jeune homme (le héros) au visage d’ange et ce personnage, de dos, qu’on pourrait prendre pour un Père Noël tant qu’on ne sait pas qu’il est tout le contraire : le Génie Millénaire… ? Et au fait, quel est le titre de cette série ? DOray-Man ? D. Cray-Man ? Non. C’est D. Gray-Man, mais c’est vrai, je vous l’accorde, c’est écrit de telle manière que c’en est illisible ! Et puis, ultime petite remarque avant le début de la lecture, ce petit mot de l’auteur qui finit par une phrase du style : "Lisez ce manga si vous n’avez rien de mieux à faire"…

Ce tome 1, « Prologue », ne démarre pas trop mal, avec cette histoire d’église de laquelle on n’a jamais revu sortir ceux qui y sont entrés. Le mangaka veut imposer une lourde ambiance : on est en Angleterre, dans un paysage à faire frémir les plus courageux. Les légendes qui courent sur cette maudite bâtisse ont la peau dure, etc, etc… Malheureusement, très vite, tout ce petit travail de mise en bouche fait flop avec la policewoman Moore qui arrive, poupée manga inattendue, puis avec la rapide entrée en scène du héros Allen Walker, lui aussi très peu crédible de par ses caractéristiques qui nous rappellent brutalement qu’on risque bien de ne pas trouver dans cette série une bonne lecture frisson mais bel et bien une histoire à mon avis très peu intéressante engageant démons et génies de pacotille, avec tout le vocabulaire risible qui va bien : machin des ténèbres, truc-bidule maléfique, congrégation des ombres et tout le toutim, et des données guimauve du style "l’innocence permet le développement d’armes qui, si elles sont intégrées au corps et non externes, assurent plus de résultats à son heureux possesseur". Tout un programme, décliné sur différents personnages que l’on rencontrera au fil des pages.

Je n’ai pas du tout accroché à cette lecture. On est très loin de la qualité de yokaï-mangas comme Le Cortège des cents démons, par exemple, que je me faisais une joie de pouvoir comparer à ce titre (et ils sont nombreux les mangas où les démons sont mis en scène dans la vie courante). Et cela malgré un dessin somme toute bien agréable, aéré, lisible, joli. Mais bon, tout cela n’est que mon avis qui vaut ce qu’il vaut. Je suis quand même allé sur internet où j’ai découvert des communautés de fans. Comme quoi il y en a et comme quoi vous trouverez peut-être votre bonheur dans D. Gray-Man. Mais… désolé, M. Hoshino, mais je vais suivre votre conseil : j’ai mieux à faire que de vous suivre dans votre univers. Bon vent, Allen. Mais sans moi.

Par Sylvestre, le 18 octobre 2006

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