CYCLOPES
Le Héros

Depuis qu’il est devenu un héros planétaire Douglas Pistoia ne peut s’empêcher de poursuivre ses exploits militaires en direct à la télévision. Attiré par le succès et l’argent, il va cependant vite commencer à se poser des questions sur la télé réalité et ses dirigeants.
Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle? Ne risque-t-il pas de perdre plus que de gagner? Jusqu’où est-il prêt à aller pour lui et pour sa compagne?

Par aub, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur CYCLOPES #2 – Le Héros

Le premier tome de cette série de Matz et Jacamon m’avait déjà beaucoup emballé… Je dois bien avouer qu’avec ce deuxième opus j’ai été là aussi servi.
J’adore le trait de dessin de Jacamon que j’avais découvert dans l’excellente série qu’est "le Tueur". A nouveau il nous présente des illustrations hautes en couleurs. Son style est reconnaissable parmi un grand nombre, je pense même que l’on peut dire qu’il est unique. A nouveau il nous présente un album au découpage parfait et l’originalité de ses bulles sans contour est aussi à noter. Pour les couleurs, c’est une pure merveille, elles donnent une profondeur au dessin et au scénario, une fois de plus la maîtrise est au rendez-vous.

Du côté du scénario, c’est à mon avis une réussite, même si l’originalité n’est pas forcément là, quoique… En effet nous sommes actuellement submergés d’émissions de télé réalité, du coup lire une bande dessinée traitant de ce thème peut être lassant. Et pourtant il n’en est à mon avis rien, au contraire, car Matz nous dévoile les coulisses de la Télé réalité, avec les protagonistes et les dirigeants qui tiennent les manettes et qui ne rêvent que de succès, d’audimat et bien évidemment d’argent.
Le tout est rondement mené par une narration dynamique, mélant la vie personnelle de Dougals et son rôle de Héros médiatique. A nouveau Matz s’amuse avec la personnalité et la psychologie de son personnage principal (même si pour le moment l’ensemble est moins poussé que dans la série le Tueur), il n’en reste pas moins que l’on s’attache de plus en plus à celui-ci.

Voilà une série que je ne peux que vous conseiller.

Par AUB, le 2 octobre 2006

Publicité