CYCLE DU NAUTILE (LE)
Traque à Sydney

Philibert de Courcel vit à Sydney, en Australie. Il est tatoueur. Un jour, il va faire la rencontre de Mosquito, un ado aborigène venu se faire tatouer. Quelle surprise lorsque Philibert s’aperçoit que le jeune garçon est déjà tatoué ! Pas que ce soit surprenant en soi, mais parce que le motif est un coquillage, un nautile, exécuté d’une manière bien particulière et qui fait penser à Philibert qu’il a quelque chose à voir avec les recherches qu’il fait sur ses origines.

En effet, des centaines d’années plus tôt, le célèbre La Pérouse avait fait enterrer dans une île du Pacifique une armure de Jade qu’il avait trouvée et qui était destinée au roi de France. C’est pour ne pas risquer de la perdre dans la suite de ses expéditions qu’il l’avait faite enterrer, et, pour pouvoir la retrouver, il avait fait noter sur un carnet la longitude et sur un autre carnet la latitude. A côté de ces informations ainsi que sur un rocher à proximité du lieu de l’ensevelissement de l’armure, il avait fait dessiner ce fameux nautile…

Philibert et Mosquito n’allaient plus se quitter, happés dans l’aventure de la recherche d’un trésor après lequel ils allaient vite comprendre ne pas être les seuls à courir…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CYCLE DU NAUTILE (LE) #1 – Traque à Sydney

Malgré un dessin assez minimaliste et des couleurs dont la répartition peine à masquer la pauvreté des décors, ce tome 1 du Cycle du nautile est une très bonne surprise. En effet, cette histoire plutôt orientée ados (et d’ailleurs pré-publiée par Bayard dans un de ses titres de presse jeunesse par abonnement) est des plus agréables à lire. Le scénario n’est pas complexe pour deux sous et les héros nous sont tout de suite bien sympathiques. Une dose d’aventure, une dose d’histoire-fiction, une dose de fantastique (ne serait-ce pas le grand-père de Mosquito qui aurait bénéficié de pouvoirs attribuables à l’armure ?), tout y est pour captiver et donner envie de dévorer l’album ! Prévue sur plusieurs tomes, la série propose cependant avec ce premier volet une histoire (presque) à part entière tout en laissant de béantes perspectives pour la suite. Un bon moyen, en somme, de découvrir cette BD !

C’est Olivier Balez (Le village qui s’amenuise…) qui est au crayon et qui met en images le scénario de Florence Décamp. Après cette "Traque à Sydney", inutile de vous confier qu’on attend avec impatience de lire le tome 2 ("Les dauphins de Palau") : la bande dessinée continue de nous emmener sous le soleil du Pacifique. On aurait tort de ne pas se laisser tenter !
  

Par Sylvestre, le 2 août 2007

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