CYCLE DES DEUX HORIZONS (LE)
Selma

Jordan a réussi à quitter Prague et arrive à Paris pour retrouver le mystérieux traité des deux horizons, malgré les services secrets tchèques qui ont arrêté le professeur Mirliade.
Malheureusement, tout ne se passe pas bien, arrivé dans la capitale : il apprend que le professeur qui devait lui remettre le fameux livre est décédé. Et les monstres multiplient leurs apparitions, dès que Jordan manifeste de l’intérêt pour une jeune femme.
Ne se laissant pas démonter par tous ces événements, il découvre que ce professeur avait une fille, Selma, qui enseigne à la Sorbonne. Peut-être est-ce elle qui détient le traité ?
Mais pourra-t-il l’approcher sans que de nouveaux monstres les attaquent ?

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CYCLE DES DEUX HORIZONS (LE) #2 – Selma

Ce deuxième tome démarre fort, le lecteur entre rapidement dans le vif du sujet. Vous l’avez compris, dans « Selma », la parole est plus à l’action qu’à la psychologie !
Cela permet de faire avancer l’intrigue de manière assez conséquente : qui sont ces monstres ? Pourquoi Jordan ? Que sont ces mystérieuses perles noires qui le protègent par moment ?
Le mystérieux traité va nous apprendre pas mal de choses sur tout cela. Je parlais d’action, mais Makyo n’a pas laissé tomber pour autant la dimension humaine de ses personnages : la relation entre Selma et Jordan est très intéressante. Dans « Jordan », je m’interrogeais sur le personnage du jeune tchèque : il semblait incapable de s’attacher aux gens, ou plutôt, il n’en sentait pas le besoin encore moins l’envie. Presque comme s’il s’agissait d’un poids trop lourd à supporter pour son être. Et là, justement, Selma semble être LA personne qui va peut-être (tome 3 s.v.p ?) lui permettre de franchir ce cap, de se libérer, de rejeter loin la mélancolie qui semble l’habiter depuis qu’il est enfant.
Voilà qui permet à l’histoire de ne pas tomber dans une banale bataille entre les « petites fées » et les « perles noires » dans le rues de Paris (à l’atmosphère fort bien rendu par ailleurs). Makyo fait volontairement passer ce point du récit en arrière-plan, pour développer la relation de son couple de héros.
Quant aux dessins de Rossi, je trouve qu’ils rendent les personnages crédibles, très expressifs, vivants. En particulier, il arrive à faire ressortir à la fois la force et la fragilité de Selma. Ne reste maintenant que le tome 3 pour connaître tout le dénouement de cette histoire passionnante aux frontières du réel…

Par PATATRAK, le 6 mars 2003

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