CYBORG 009
Tome 10

 
Le chercheur Takamasa Komatsu, comme de nombreux autres avant lui qui avaient voué leur vie à la compréhension de phénomènes dont ils comptaient prouver qu’on les devait aux dieux, est décédé, emportant avec lui le secret de ses recherches et de ce qu’il avait peut-être découvert.

Sa fille, que Joe Shimamura rencontrera peu après, fera une rapide liste des sites qui, sur Terre, pourraient bien être associés à des actions divines autant qu’à des actions extraterrestres de par le mystère de leur construction ou de leur apparent message anachronique. Autant de pistes de réflexion pour Joe et pour les autres cyborgs ; qui vont d’ailleurs bientôt faire une rencontre pour le moins extraordinaire. Une de plus…
 

Par sylvestre, le 11 mars 2012

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Notre avis sur CYBORG 009 #10 – Tome 10

 
Après la fin plus ou moins satisfaisante du tome précédent, c’est à un tome décousu et mystique que l’on a droit avec de dixième opus de la série Cyborg 009. A l’instar du dernier volet du manga Le voyage de Ryu (du même auteur, soit dit en passant), ce volume est en effet balisé de très nombreuses planches muettes ou de doubles pages donnant à la lecture le rythme qu’un feu d’artifice prendrait à mesure qu’on s’approche du bouquet final ! Grands visuels spectaculaires, effet stroboscopiques dans leur enchaînement… mais pour des réflexions philosophiques qui n’ont aucune commune mesure avec les aventures dont on se régalait jusque là, portées par les personnalités et les caractères dynamiques des différents cyborgs héros de cette série.

Cette édition du tome 10 chez Glénat Manga a en partie été réalisée à partir de copies faites dans différentes publications dans lesquelles ces épisodes étaient parus. Parce que pertes il y a eu de planches originales. La construction un peu mystique de l’histoire n’est donc pas à mettre sur le compte d’un effet de puzzle mal reconstitué. Peut-être à cause de la démotivation qu’avouait Shotaro Ishinomori par rapport à cette œuvre ? Quoi qu’il en soit, c’est vrai que le lecteur s’essouffle un peu dans l’avancement. Si l’on ajoute à cela le côté "science-fiction à la Blake et Mortimer" (une SF surannée qui aujourd’hui fait sourire), on peut se sentir lassé de voir tout traîner en longueur.

Mais avec 36 tomes au compteur, Cyborg 009 est une série qui n’est pas morte dans ce creux qu’on perçoit à ce stade de l’œuvre. Il faut donc s’accrocher, convoquer en nous ce qu’on a de "lecteur cyborg" pour aller de l’avant vers la suite dont on ne peut qu’espérer qu’elle ne se contentera pas de rester ainsi longuette, tristoune et tournant un peu en rond autour de notions qui barbent un peu.

Patience et courage !
 

Par Sylvestre, le 11 mars 2012

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