CURIOSITY SHOP
Le moratoire

Max et Luna sont donc en route pour Jaén, afin d’y retrouver un ami de Luna qui pourrait les aider. Sur leur traces Valsapena et Zarkowski veulent récupérer des bijoux qui pourraient leur permettre de retrouver la légendaire Table de Salomon. Mais Valsapena semble s’amuser avec Max, entre jeu de séduction et jeu de piste, tandis que Zdenek voit la le moyen de retrouver un vieil amour, la mystérieuse Sirène qu’il recherche depuis des années…

Par fredgri, le 14 octobre 2013

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Notre avis sur CURIOSITY SHOP #3 – Le moratoire

Troisième et dernière partie de cet arc qui nous entraîne sur la piste de la jeune Max dans sa course au trésor. Ce troisième volet met davantage l’accent sur l’action, sur la légèreté et sur les relations entre chacun, le tout autour d’un jeu de piste ou les uns devancent les autres puis se font rattraper puis reprennent du terrain… Le scénario est donc plus léger que dans les précédents volumes. Après tout, les enjeux sont déjà placés et il n’est ici question que de conclure deux ou trois pistes, comme cette histoire de table de Salomon, par exemple. Mais encore une fois Teresa Valero se concentre surtout sur les personnages, et plus particulièrement le duo Max et Valsapena. En effet, on sent qu’entre eux deux les cartes se troublent légèrement, la jeune fille aime ce qui s’ouvre devant elle, ce sentiment du danger, de l’inconnu, elle se découvre une âme d’aventurière et entre les mains de son amie Luna elle est prête à tout, mais le ebau blond lne la laisse pas indifférent… Pour Valsapena, c’est autre chose, cette poursuite lui plait, la curiosité de Max, cette fougue et ce côté sauvage lui rappelle ce qu’il a laissé derrière lui ! On n’en est qu’aux prémices de cette relation assez ambiguë, les éventuels prochains albums (s’il y en a) pourraient certainement être le terrain pour d’autres aventures ou ils se croiseront, néanmoins, pour l’instant la scénariste nous offre là une très subtile étude de caractère.
En contre partie, c’est vrai aussi que comme dans le deuxième tome, l’intrigue a tendance à s’éparpiller quelque peu. Car au fur et à mesure, à force de vouloir trop rajouter des éléments ca devient un peu le bazars ! Ainsi, cette histoire de Zdenek avec sa sirène, le prêtre qui se mêle à l’histoire etc. A un moment donné on perd légèrement de vue la table de Salomon ou même le véritable but de Luna et Max pour suivre les courses poursuites qui animent tout l’album. Du coup, on a laissé tomber le côté familial de Max et même presque le microcosme de Madrid.

Un album qui rappellerait presque le rythme et le côté léger de ces films d’aventure plein de coup de théâtre style Indianna Jones… Un scénario très efficace, très enlevé et particulièrement captivant.

Graphiquement Montse Martin affine de plus en plus son dessin, c’est extrêmement expressif, très beau avec des atmosphères pleine de charme. Un style à la fois très épuré et plein de ces petits détails qui mine de rien rendent vivantes toutes ces planches magnifiques !

Alors est-ce vraiment la fin de cette agréable série ? L’avenir nous le dira. Néanmoins je regrette aussi le glissement de la série vers quelque chose de plus léger. Ce qui me plaisait bien au tout début c’était la précision du cadre ou évoluaient les personnages, et petit à petit on perd un peu tout ça… Bon, ça reste une très sympathique lecture, n’exagérons pas !

A bientôt peut-être alors !

Par FredGri, le 14 octobre 2013

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