CUL DE SAC
Sortie de secours

Alice Otterloop est une petite fille qui habite une banlieue résidentielle de Washintown DC avec son frère Petey et ses parents.
Autour d’elle gravitent ses amis, Beni et Dill, ainsi que ses camarades de classe car Alice est en maternelle ou du moins ce qui pourrait le plus s’en approcher chez les Etats-uniens.
Alice est redoutable, c’est une gnome de 4 ans qui possède une vie sociale développée, une vision du monde très personnelle et un sens de la répartie fabuleux.

Par olivier, le 23 février 2010

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Notre avis sur CUL DE SAC #1 – Sortie de secours

La famille Otterloop a été créée par Richard Thompson pour le Washington Post où pendant 3 ans, il a publié un strip par semaine.
Digne héritier de Schultz et de ses Peanuts, qui représentent certainement la quintessence du comic strip, il a imaginé toute l’histoire de Cul de Sac autour des enfants.
Ces Comic strips, centrés sur le personnage d’Alice sont d’une fraicheur désarmante. Ces mouflets interprètent le monde et trouvent à chaque événement une explication à la hauteur de leurs connaissances, décalées, stupéfiantes et drôles (pour nous bien sur, adultes rationnels, car pour eux c’est très sérieux et d’une logique à toute épreuve).
Alice, c’est la force irrésistible qui balaye tout sur son passage, une déferlante qui viens s’échouer aux pieds de son frère, garçon au caractère immuable toujours imperturbable mais quelque peu névrosé.
Et puis bien sur il y a les adultes, mais dans ces récits qui tournent tous autour des enfants, ils n’ont pas toujours la vie facile. Le papa d’Alice par exemple a une toute petite voiture, le fait qu’il puisse entrer dedans tiens du miracle graphique ou, comme le dit Alice :"Ce matin, ma mère a du le pousser dedans avec un balai".
La maitresse n’est pas non plus à l’abri des réactions de ces enfants. Pédagogue avertie et ouverte sur l’expérimentation, il lui arrive souvent d’être totalement désarmée face aux réflexions et conclusions des gnomes qui finissent inéluctablement au coin.
Tout l’humour est basé sur les dialogues, les remarques, les pensées et les échanges de ces enfants qui ne se taisent jamais.
Le dessin est sobre, nerveux et sans fioritures avec quelques planches agréablement rehaussée à l’aquarelle. Il va à l’essentiel en 3 ou 4 cases : nous faire rire.
Préfacé par Bill Watterson, papa de Calvin, ce recueil est un vrai régal.

Par Olivier, le 23 février 2010

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