CUERVOS
Le contrat

De nos jours, l’histoire d’un gamin des rues de Medellin, capitale de la drogue et des trafics en tout genre.
Joàn, est un de ces gamins des rues. Il passe ses journées à sniffer de la drogue, alors que sa mère tente de survivre. Le seul qui lui tend la main est miguel Santos, qui essaye de sauver tous ces gamins. Il s’est pris d’affection pour Joàn et envisage de lui proposer de venir habiter chez lui.
Seulement, Joàn croise le chemin d’Ernesto, un lieutenant du cartel local : il lui propose un contrat, et Joàn va se révéler très doué.

Par Gdseb, le 1 janvier 2001

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2 avis sur CUERVOS #1 – Le contrat

Attention, âmes sensibles, s’abstenir. Marazano dépeint ici la vie des enfants colombiens sans concession. Là bas, de jeunes gamins se font recruter par les trafiquants de drogue. Dès lors, à 10 ans, ils tuent un homme comme il vont acheter une bouteille de lait.
L’histoire est vraiment bien menée, loin des bons sentiments ou du misérabilisme. Les auteurs, aux travers d’un enfant attachant, raconte le quotidien de ces meurtriers en culotte courte. Et c’est bien là qu’est le côté dérangeant : la violence de personnages censés être innocent ; et quelque part, c’est ce qu’ils sont, puisqu’ils n’ont pas de repère, puisque les notions de bien et de mal leurs sont inconnus.
L’ensemble est servi par des dessins très réussis (même si certaines postures manquent de naturel), des cadrages qui font mouche, et une mise en couleur splendide.

Par Gdseb, le 31 août 2003

Alors là…
Là je reste sans voix !
Je pense que c’est certainement l’album le plus fort que j’ai lu depuis ce début d’année, réellement !
D’une part Marazano a une écriture fantastique, très fine et très violente aussi. Il prend son temps pour installer les personnages et l’action, nous laisse entrer dans ce récit assez brutal sans nous ménager !
D’autre part le dessin est vraiment incroyable en tout point, parfait pour cette histoire, chaque pose, chaque expression est une extension de la scène. En plus j’adore cette science du cadrage. Ce dessinateur, Michel Durand est à surveiller, il me rappelle Igor Kordey certaine fois et venant de moi c’est vraiment un compliment ;-))

Bref un album absolument indispensable pour entrer dans un univers des rues, impitoyable et sans aucun salut, du verbe, de la crasse, du sang et surtout de la virtuosité…

Ces deux gars là, moi, je vais les attendre de pied ferme dorénavant !

Par FredGri, le 23 octobre 2003

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