CUBE ARTS
Volume 1

Takuto a l’occasion d’essayer, avec quelques amis, un tout nouveau jeu qui n’est pas encore commercialisé. Cette version bêta n’est accessible qu’à un petit nombre de personnes, tous lycéens. Il y a même un casque de réalité virtuelle spécialement fourni pour le test.

Takuto s’y met donc de suite et plonge dans un jeu bluffant, criant de réalisme, si ce n’est que tout est cubique à l’intérieur.

Mais le jeu est victime d’un bug et il faut attendre la fin de la maintenance pour se déconnecter. Sauf qu’ici, une journée passée équivaut à 2 minutes dans le monde réel. Alors, quand les programmeurs vous annoncent que la maintenance va durer plusieurs heures, c’est l’angoisse, d’autant que des ennemis se présentent et que les joueurs ressentent vraiment la douleur ! Et la mort ?

Par legoffe, le 23 novembre 2020

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Notre avis sur CUBE ARTS #1 – Volume 1

Fans de jeux vidéos, vous avez, là, l’occasion de suivre une aventure au cœur même d’une aventure virtuelle. L’univers ressemble beaucoup à Minecraft, un de ces fameux « sandbox », ces jeux où il faut construire pour évoluer.

Les héros du manga sont des ados enthousiastes à l’idée de participer à l’aventure, mais ils ne se doutent pas que, très vite, le simple jeu va tourner au cauchemar.

Sur l’univers lui-même, pas de grosses surprises à avoir, il est assez proche des jeux de ce type. Quant au style graphique du manga, il est bien maîtrisé et typique des shonen, même si cette BD est annoncée comme un seinen en raison de quelques situations un peu violentes (bien qu’il n’y ait pas vraiment de sang, on voit quand même une tête coupée par ci et un gars transpercé par là).

C’est d’ailleurs un peu la difficulté de l’exercice. On ne sait pas clairement à qui s’adresse la série. L’histoire plairait surtout aux jeunes ados, au regard du thème et du principe, très linéaire. Le scénario n’apporte guère de surprises, en effet. Nous regardons les joueurs évoluer dans le décor, essayant de trouver des solutions pour s’en sortir, construisant, creusant ou affrontant des ennemis de tous types.
Mais il ne faut pas que les lecteurs soient trop jeunes non plus pour voir certains personnages mourir (sans oublier la présence de quelques pervers).

On peut aussi regretter que l’auteur ne cherche pas à développer la psychologie de ses héros. Cela manque de fond. Pour autant, ce n’est pas déplaisant. Le livre est récréatif, comme une rapide partie de jeu vidéo. Simplement, ill ne faut pas lui en demander tellement plus !

Par Legoffe, le 23 novembre 2020

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