CRYING FREEMAN
Tome 2

Devenu « Crying Freeman » depuis un lavage de cerveau, Mr Yo est un dragon du clan des « 108 dragons ». Au lieu de tuer la belle Emu, témoin des meurtres qu’il a commis à Hong Tong puis à Tokyo, il en tombe éperdument amoureux.
Un puissant contrôle suggestif le rend meurtrier parmi les plus dangereux. Le crime accompli il est libéré de l’hypnose et pleure. S’il met un terme au réseau « La Camora » de Hong Kong, Crying Freeman pourra repartir chez lui où l’attend la femme qu’il aime : Emu, cachée dans son atelier de potier.
Il faudra également compter sur la présence de Kimi Hanada à sa poursuite depuis que Mr Yo a assassiné son mari.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CRYING FREEMAN #2 – Tome 2

Suite de l’incontournable histoire d’un tueur qui pleure chaque fois qu’il tue. Contraste frappant entre la froideur et la sensibilité d’un individu.
L’ambiance japonaise est assez extraordinaire dans cette histoire car elle place chaque chose et chaque personnage à une place déterminée sans débordements. Le dessinateur est vraiment doué et donne le crescendo au mouvement surtout pour la montée en puissance de la vitesse dans une course ou pour les bonds lors d’attaques ou d’esquives dans les combats. Le mouvement est immédiatement perceptible en cas d’attaque mortelle et, tout redevient calme et précis sans giclée sanguinolente dans tous les sens, dès que la scène est terminée, car on peut vraiment parler de scène comme on en parlerait sur un tournage cinématographique. C’est aussi une qualité de la culture japonaise, cette dextérité à ne pas forcément inonder les pages d’effets spéciaux gore et pourtant de pouvoir captiver les esprits « actifs »..
De cette façon, Crying Freeeman met les p’tits durs et les tendres romantiques au diapason, ce qui est un exploit intéressant. Ce manga d’action romantique est un modèle dans le genre. Je ne peux pas dévoiler la fin bien sûr mais c’est un manga à lire absolument même si vous avez déjà vu le film.
Je précise que Glénat a réédité cette œuvre en français en 1995 et dans le sens occidental de lecture. Ca permet de rendre l’album accessible aux détracteurs du sens de lecture original mais pour les habitués, ça gâche beaucoup le charme de l’authenticité.
Quoiqu’il en soit, c’est incontournable.

Par MARIE, le 28 mars 2004

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