CROMWELL STONE
Intégrale

Une nuit sombre, froide, pluvieuse. Un homme court, affolé, il arrive enfin chez son ami Houston Crown qui l’accueille et lui donne à boire. L’homme se nomme Cromwell Stone. Cela fait trois jours qu’il est poursuivi. Il raconte son histoire à son ami, tout a commencé lorsque Stone s’est rendu chez Jack Farley…

Par berthold, le 18 décembre 2012

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Notre avis sur CROMWELL STONE # – Intégrale

Avec Rorq, Capricorne ou Arq, il y a un quatrième personnage emblématique dans l’oeuvre d’Andreas, Cromwell Stone, qui sera le "héros" de trois tomes.
Ce personnage apparait pour la première fois en 1984 chez Michel Deligne, avant de se trouver une meilleure place chez Delcourt. Les tomes suivants sortent en 1994 et 2004.
Par contre, Delcourt n’attend pas 2014 pour vous proposer l’intégrale de cette œuvre et en Janvier 2013, on peut déjà se plonger dans l’univers de Cromwell Stone avec cette belle intégrale ou l’on retrouve donc les trois albums : Cromwell Stone, Le retour de Cromwell Stone et Le testament de Cromwell Stone.

C’est un récit fantastique avec une ambiance digne d’un bon récit d’épouvante. Andreas nous entraine dans une ville qui semble abandonnée, dont les habitants paraissent pourtant bien curieux. Il y est question de créatures venues d’ailleurs, avec des pouvoirs surpuissants, de clés ouvrant des secrets, de naufrageurs et de bien d’autres choses toutes aussi inquiétantes.
Andreas garde tout du long le noir et blanc avec des pages façons hachures, façon grattage qui nous donnent des planches d’une rare beauté. Il y a sa mise en scène unique, son jeu dans la mise en page, son utilisation des espaces, des cases, de la géométrie de certaines pages. Il se surpasse.
On peut voir aussi des petits clins d’oeils à John Buscema ou Mike Mignola. Le dessin d’Andreas est vraiment original, unique et superbe !

Il faut absolument vous procurer cette superbe intégrale, histoire de vous ouvrir les portes de l’univers d’Andreas et de l’un de ses plus beaux récits.
Œuvre culte et indispensable.

Par BERTHOLD, le 18 décembre 2012

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