CROIX DE CAZENAC (LA)
L'ennemi

1928 : Etats Unis d’Amérique, en Arizona.
Deux hommes cherchent une tombe dans une terre sacrée pour les Navajos. La police d’état les interpelle. Les deux hommes sont en fait des agents du F.B.I., les agents Cross et Bazzana ! Mais en fait, il s’agit d’Etienne Cazenac et Azouz. Suite aux révélations d’Imélovitch, Cazenac recherche l’endroit où serait enterrée sa mère…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur CROIX DE CAZENAC (LA) #9 – L’ennemi

Ce neuvième opus de la série La Croix de Cazenac ouvre un nouveau cycle : celui de l’Aigle. Nous retrouvons donc nos héros 10 ans après les évènements du Cycle du Tigre, sur le sol américain en territoire navajos. C’est aussi une quête qui arrive à sa fin.

L’ennemi est fort réussi. Il démarre vraiment bien. L’action et le suspense sont au rendez-vous. Et le lecteur est gâté. Le scénario est rondement bien mené par Boisserie et Stalner. Bien sûr, j’ai été surpris par le fait que nous nous retrouvions 10 ans plus tard dans le désert d’Arizona, mais finalement, la surprise passée, nous ne serons pas déçus.  Car sans en dévoiler trop, que de rebondissements dans ce tome ! Et ceci pour notre plus grand plaisir.

Eric Stalner se fait aider au dessin par Siro, le dessinateur de Polka et Aquablue. Cela se voit sur les planches, mais ne gâche en rien la qualité du travail.

Ce nouveau cycle s’ouvre sous de bonnes augures et promet un beau final. Ne ratez pas les dernières aventures des frères Cazenac, d’Azouz et de Louise. 

J’ai bien apprécié ce tome 9 qui saura, je n’en doute pas, combler les fans de la série.

Par BERTHOLD, le 30 octobre 2007

C’est vrai que dix années ont passé depuis la fin de l’album précédent, mais tout ça manque un peu de crédibilité. Etienne et Azouz devenus agents du F.B.I. en si peu de temps, tout ce monde « sur l’affaire » dès que la tombe de la grand-mère du premier est découverte… et je vous passe les belles phrases de la Navajo sur les méfaits de l’alcool chez les Indiens.

Côté dessin, on déplore que le travail à quatre mains (c’est la mode, Eric Stalner ayant trop de projets en cours ; Voyageur, Flor de Luna, Cazenac…) fige quelque peu les attitudes et fait ainsi perdre de la spontanéité au tout quand il ne déforme pas certaines choses : chapeaux peut-être un peu trop grands ou visages légèrement déformés…

On observera aussi certains découpages pas trop inspirés, comme cette page 18 où beaucoup de place est perdue pour finir par réduire le dessin qui est peut-être le plus important de la planche (le dernier) à une petite vignette qui se perd dans l’ombre de la reliure…

Heureusement quand même, beaucoup d’autres visuels sont superbes et valent vraiment le détour. C’est juste que le lecteur est plus exigent avec des artistes qui ont montré qu’ils savaient y faire !

Bref, une petite déception avec ce tome 9, heureusement l’avant-dernier d’une série qui demande de plus en plus à prendre fin… On en vient à être rassuré que la croix de Cazenac n’ait pas plus que quatre branches ! Maintenant, on demande par contre un tome 10 au final qui nous fasse oublier ce petit passage un peu moins bon.

Par Sylvestre, le 14 décembre 2007

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