CROISADE
Sybille, jadis

Saint-Jean d’Acre. 
Gauthier de Flandres, celui que l’on nomme "le Nomade", est dans cette cité pour une raison bien particulière : il y attend sa soeur Sybille qu’il n’a pas revue depuis l’enfance.
Pendant ce temps, des Templiers sont assassinés en pleine rue. Un étrange danseur nommé Hakim le Noir, accompagné par ses musiciens, semble être à l’origine de ces attaques…

 

Par berthold, le 8 octobre 2011

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Notre avis sur CROISADE #6 – Sybille, jadis

Alors que le second cycle de Croisade s’intitulait Nomade, dont le tome 1 était sorti l’an dernier, Le Lombard revient sous le titre original de Croisade avec ce tome 6. Il faut noter que le premier tome de Nomade ressort pour l’occasion sous le tome 5.

Mis à part cela, j’ai dévoré ce tome dont le titre est Sybille, jadis.
D’une part, parce que nous en apprenons un peu plus sur le passé de Gauthier et de sa sœur Sybille, et d’autre part, parce que l’intrigue est vraiment passionnante. Le lecteur est envoûté par cette série, cette atmosphère si particulière qui se dégage de ces pages. C’est comme si un djinn vous avait ensorcelés.
Peut être que ce djinn, cet esprit ou ce démon (qui sait ?) se nomme Jean Dufaux ?

Encore une fois, je suis pris par ce "conte", ce récit. Dufaux réussit à nous impliquer dans son histoire, à nous laisser que peu de répit. Son talent fait que vous avez envie d’en lire plus à chaque fois.
Ici, il va dévoiler quelques pans du passé de ses héros. Nous verrons que la sœur de Gauthier, déjà jeune, semble avoir quelque chose de spécial et que l’absence de cette sœur durant sa jeunesse aura quand même marqué Gauthier.
Dufaux va nous rendre triste avec la disparition d’un personnage qui a su nous charmer, nous conquérir. Et oui, l’intrigue fait que…Je n’en dirai pas plus.
Nous allons aussi être pris dans un suspense tenu qui ne vous délivrera que lorsque vous fermerez la dernière page du tome 6.

Là encore, Philippe Xavier emmène son style graphique vers un niveau plus haut. Son trait est de plus en plus efficace et merveilleux. Il y a des pages ou des cases d’une rare beauté où le lecteur doit laisser son regard découvrir le moindre détail. Prenez page 29 et passez du temps à admirer la dernière case. Cela ferait un beau tableau, non ? Ou juste la première page qui vous invite au voyage, à un peu de dépaysement. Il faut aussi passer du temps à surveiller les regards de certains protagonistes.
Xavier s’amuse aussi avec certaines scènes d’actions époustouflantes même si ce n’est pas de grandes scènes spectaculaires.
Le dessinateur est en osmose avec son coloriste, Jean-Jacques Chagnaud, qui nous épate avec le choix des couleurs. Il n’y a rien à redire, juste admirer le travail.

Croisade tome 6 montre que ce second cycle est bien parti pour nous surprendre et nous ravir. Ce tome est l’un des chocs de ces derniers jours qu’il ne faut pas manquer.
Embarquez vous donc à Saint-Jean d’Acre pour un voyage dépaysant, mystérieux et dangereux en pleine croisade.

 

Par BERTHOLD, le 8 octobre 2011

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