CRIMINAL
Le dernier des innocents

Riley Richards est un veinard : il a épousé la plus belle fille (et la plus riche) de la petite ville de Brookview, l’endroit où il a grandi. Il a des amis, il a un bon travail, il mène la belle vie.
Mais le jour où il retourne à Brookview pour revoir son père, gravement malade et qui doit se faire opérer, le passé refait surface. Il se souvient de sa vie passée, de ses amis, de ses premiers rendez-vous avec Felicity, celle qui deviendra sa femme, de ce qu’il a raté avec Liz, son amie d’enfance et du temps passé avec Déglingué, son pote.
Mais, lorsqu’il découvre que sa femme le trompe, avec Teddy en plus, une de ses connaissances, qui n’a jamais été son ami, il décide qu’il tuera sa femme.
Il lui faut planifier tout cela. Et ne rien laisser au hasard.

 

Par berthold, le 9 mai 2012

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Notre avis sur CRIMINAL #6 – Le dernier des innocents

Plus jamais vous ne verrez le polar autrement en bande dessinée grâce à Criminal.
Ed Brubaker le scénariste réinvente le genre avec cette série dont le sixième tome est sorti en ce mois d’avril 2012.

Dans Le dernier des innocents, Brubaker nous présente Riley Richards, cet homme marié, riche, qui a tout ce qu’il lui faut, et qui prémédite le meurtre de sa femme.

Tout d’abord, l’auteur nous montre un homme touché par le drame qui atteint sa famille avec la mort de son père et ce qu’il a appris concernant sa femme Felicity qui le trompe. Riley a aussi des problèmes d’argent puisqu’il a des dettes de jeu. Bref, tout n’est pas rose dans la vie de Richards.
Pourtant, il a eu l’air d’avoir eu une belle jeunesse, un beau mariage où il a épousé la plus belle fille du monde et qui, de plus, a de l’argent de par son père. Ce dernier ayant aussi placé son gendre à une place importante dans sa société. Petit à petit, Brubaker nous montre comment Riley manigance le meurtre de sa femme et comment il va manipuler son entourage. Ah, là, on ne peut pas dire que nous ne sommes pas dans une bonne ambiance bien noir, bien glauque. On y retrouve le meurtre, l’amant coupable, un détective privé et le "salaud".
Peut on dire que Riley soit un salaud ? Ca, c’est à vous de vous faire votre opinion.

Brubaker a une sacré écriture qui vous emporte dans les méandres torturés de la personnalité humaine.

Le graphisme de Sean Philips est une nouvelle fois à la hauteur. Les flash-backs nous racontent la jeunesse de Riley et ses amis nous montrent une autre facette du talent de Philips. Ces scènes font contraste avec la noirceur de ce qui se déroule sous nos yeux.

Ce tome 6 est une réussite, un excellent polar que je vous invite à lire sans plus tarder. La fin est à la hauteur de nos attentes.

Bref, venez découvrir si Riley est le dernier des innocents.

 

Par BERTHOLD, le 9 mai 2012

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