CRIMINAL
Au mauvais endroit...

1976, Teeg Lawless est en taule. Il s’est pris un mois, alors qu’il fêtait avec un pote le soir même un braquage réussi, il a cassé les dents d’un motard dans le bar, parce qu’il faisait l’objet d’un mandat d’amener pour non-comparution devant le juge des délits routiers.
Ces jours en prison lui paraissent long. Il doit survivre : chaque jour, il subit des attaques d’autres détenus. Sa tête a été mise à prix, il n’a aucune protection. Jusqu’au jour où il est libéré en avance pour bonne conduite. En fait, son patron a l’extérieur a besoin de lui pour une affaire. Il embarque avec lui son fils Tracy, qui va bientôt fêter ses 12 ans…

Par berthold, le 11 avril 2018

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Notre avis sur CRIMINAL #7 – Au mauvais endroit…

Avec Au mauvais endroit, Brubaker et Phillips reviennent, après quelques années d’interruption, sur le titre Criminal. Ils n’ont pas chomé entre temps, avec Incognito, Kill or be killed, Fatale, Scène de crime ou encore Fondu au Noir.

Ce nouvel album reprend les Criminal Special Edition 1 et 2.

Nous retrouvons la famille Lawless : Teeg, puis, son fils Tracy.
Teeg est au placard quand le récit commence. Nous découvrons son combat pour rester en vie, les magouilles de son patron qui ne lui assure aucune protection dans cet enfer carcéral ou il ne doit compter que sur lui-même. Il a quand même un coup de main du bibliothequaire pour se sortir de ce pétrin, juste avant de retrouver la liberté. De retour chez lui, il embarque son fils Tracy pour un voyage qui s’avère au final violent.
Brubaker insère quelques pages de comics intitulés Sauvage, de la fantasy ou Deadly Hands. Du kung fu fantastique, en noir et blanc, pour nous montrer ce que lisent le père et le fils. Les comics ayant un rôle important dans ce récit.

Teeg est un beau salaud, un enfoiré de première, comme on peut le constater. Quand à son fils, qui fête ses 12 ans, il doit subir son paternel, ses états d’âme et le fait qu’il ne doit parler à personne. Sauf que, grâce à un comics offert par son père, il se lie d’amitié avec une jeune fille d’un an plus agé que lui.
Brubaker fait bien ressortir les sentiments que les deux ados ontl’un pour l’autre. Finalement, l’affaire du père prend moins d’ampleur que prévu par rapport à cette amitié, mais le destin en décide autrement.
Brubaker nous offre une nouvelle fois, un bon polar, passionnant et prenant, qui donne envie de relire la série pour avoir d’autres nouvelles de la famille Lawless.

Quand à Sean Phillips, sur de belles couleurs signées Elisabeth Breitweiser, son talent reste au sommet. L’ambiance polar lui va à merveille, c’est très bien découpé, très bien mené et les pages tirées des comics, en noir et blanc, s’insèrent parfaitement dans le récit.

Ce tome 7 est une bonne surprise , une excellente lecture bien noire, bien violente que je vous invite à découvrir et qui donnera, si ce n’est déjà fait, l’envie de lire les autres titres de Brubaker et Phillips.

 

Par BERTHOLD, le 11 avril 2018

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