CREPUSCULE DES DIEUX (LE)
Siegfried

 
Pour que la malédiction des Nibelungen n’ait plus prise sur lui, Wotan a couché avec des femmes, des mortelles. Deux enfants lui sont nés : Siegmund et Sieglinde. Cette dernière a été accueillie dans un village d’humains et protège en son ventre un enfant à naître, lui aussi porteur du feu noir de l’anneau de Nibelungen.

Depuis que Sieglinde est parmi ses hôtes, les malheurs se succèdent et les Hordes n’ont de cesse de descendre dans les villages pour les anéantir et dévorer tous leurs habitants. Sieglinde et les villageois qui l’accueillent voudront se soustraire à leur menace et tenteront d’atteindre une forteresse proche, autrefois l’habitation de Nibelungs dont il ne reste plus qu’un unique représentant.

Lors de la confrontation dont l’enjeu est l’accès à cette forteresse, Sieglinde, en excellente archère, va se ruer au-devant de ses ennemis. Elle devra son salut à deux créatures étranges. Les attentions de l’une d’elles cacheront très peu longtemps son souhait de s’emparer de l’enfant de la jeune femme…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CREPUSCULE DES DIEUX (LE) #2 – Siegfried

 
Cette fois encore, le tout début de l’album est consacré aux origines du monde tel qu’il est dans la série Le crépuscule des Dieux. Autant de pages qui sont l’endroit idéal pour y voir de superbes dessins qui n’auraient peut-être pas (encore ?) leur place dans le reste de l’ouvrage ; mais autant de pages assez difficiles à passer tant il nous faut retenir de noms propres – en plus… peu usuels !

Alors quand, l’histoire "au présent", rapidement, redevient prétexte à repartir dans l’explication d’événements passés (en l’occurrence l’anéantissement des Nibelungs – tous sauf un), on se demande quand on va bien pouvoir enfin retourner au récit sans avoir à faire de nouvelles incartades parallèles ou de flashbacks perturbants ! Surtout que relire le tome 1 pour mieux appréhender ce tome 2 peut s’avérer périlleux si l’on considère qu’il était assez difficile à digérer également à cause de tous ces noms et toutes ces situations dans lesquels on finit par s’embrouiller facilement…

Vous l’aurez compris, sans mettre en doute l’intérêt de l’histoire ni la qualité du dessin, Le crépuscule des Dieux est malheureusement présenté par des auteurs qui doivent bien maîtriser leur sujet… mais sans se rendre forcément compte que leurs lecteurs ont moins potassé, eux, avant, leur mythologie ou les légendes celtiques, germaniques, nordiques et autres encore.

Déception donc sur l’ensemble à cause de cette présentation de l’univers qui écrase une histoire dont on attend pourtant la suite avec curiosité : ce rapt d’enfant est forcément l’annonce d’une suite qui promet d’être mouvementée !
 

Par Sylvestre, le 20 novembre 2007

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