COURTNEY CRUMRIN
Portrait du sorcier en jeune homme

Alosyus Crumrin travaille comme modeste employé dans un cabinet juridique. Il y fait la connaissance d’Alice Crisp, la fille de son patron.
Cette dernière, en fouillant dans son bureau, découvre que son père est également un membre d’une sorte de société secrète dont le but est d’éliminer toute créature surnaturelle
Prise la main dans le sac par Alosyus, ils sont découverts par son père. Qui décide de confier au jeune Alosyus sa première mission…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur COURTNEY CRUMRIN #HS1 – Portrait du sorcier en jeune homme

Quel bonheur de retrouver l’univers de Courtney Crumrin, même si en l’occurrence elle n’apparaît pas du tout. Et pour cause ! Nous suivons les premiers pas d’Alosyus, son oncle, lorsque lui-même était encore un jeune homme (oui ! tout est dans le titre ! : o)).

On va commencer par le « mauvais point » (je n’en ai pas vu d’autres, mais j’ai les yeux de Chimène pour cette série ;;^_^). C’est trop court !!! Argh ! Moi qui m’étais habitué à lire 4 aventures de Courtney d’un coup, me voilà avec un seul et unique chapitre… Bouhouhou…

Mais quelle aventure ! Ce fut passionnant de découvrir les premiers pas de l’Oncle A. Ted Naifeh prend son temps pour nous présenter le jeune homme. Comme d’habitude, pourrais-je rajouter. Pour tout dire, j’étais tellement « dedans » comme on dit que je pensais qu’Alosyus n’était pas encore un sorcier et qu’il allait apprendre. Ted Naifeh a conçu un scénario élégant – comme Alosyus – qui prend le temps de s’attarder sur la personnalité de chacun.

On va donc découvrir dans ce premier hors-série comment Alosyus va se révéler, ses relations complexes avec Mademoiselle Crisp… Bref, on commence à comprendre à contre coups le caractère de l’Oncle A. dans les 3 premiers tomes de « Courtney Crumrin », son caractère méfiant, son amertume pour le monde réel mais aussi celui des sorciers.

Comme toujours, ce qui est saisissant dans le dessin de Ted Naifeh, c’est l’expression des regards. Quel rendu ! Je ne m’en lasse jamais.
Une fois de plus, le noir et blanc permet d’installer directement une ambiance très mystérieuse qui prend de l’ampleur au fur et à mesure que l’aventure avance. Ted Naifeh joue beaucoup sur les ombres pour donner encore plus de force à son dessin.

En somme, ce tome vaut beaucoup d’être lu, par son côté « historique » (la jeunesse de l’oncle de Courtney), par ses qualités de scénario et artistiques, même si dès la prise en main, on sait que ça va être trop court !
La bonne nouvelle, c’est qu’il ne s’agit que du premier hors-série !! Vivement la suite !

Par PATATRAK, le 16 mai 2006

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