COURTNEY CRUMRIN (EN COULEUR)
Les choses de la nuit

Courtney Crumsrin vient emménager, avec son père et sa mère, chez son vieil oncle, un ermite misanthrope qui vit loin de tout. Pour la jeune fille ce dépaysement n’est pas pour lui plaire, elle était bien ou elle était avant, et devoir s’habituer à cette nouvelle école, à ce voisinage inquiétant ne va pas être chose facile !
Jusqu’au jour ou elle découvre que son oncle est un sorcier très puissant, mais surtout que les bois alentours sont habités par des créatures inquiétantes, des chats qui parlent etc. Elle va donc investir la bibliothèque de son oncle et commencer à développer des aptitudes à la sorcellerie elle aussi !

Par fredgri, le 4 octobre 2012

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Notre avis sur COURTNEY CRUMRIN (EN COULEUR) #1 – Les choses de la nuit

J’ai beaucoup entendu parler de cette série et cette réédition en couleur, format presque poche, est pour moi l’occasion de faire le pas afin d’en savoir plus.

Très vite on est balancé dans un univers fantastique, vaguement inquiétant, qui entretient une sorte d’imagerie gothique à grand renfort d’ombres très mignoliennes. Et la formule fonctionne assez bien, ma foi. Malgré le petit côté légèrement agaçant de cette gamine qui restera une caricature du début à la fin, ce premier album gagne vite en charme avec un background assez intriguant !

Alors oui, c’est tout de même ultra convenu, on a ici une sorte de mixe entre toutes ces séries à base d’ado qui veulent s’ingérer dans le monde des adultes, qui se découvrent des capacités particulières, voir même plus d’ingéniosité que leurs ainés. A ça on rajoute tout un bestiaire incongru et hop la recette fonctionne. Mais malgré ce manque d’originalité et ces sempiternelles références ce premier volume met en place, très agréablement, un cadre que je trouve très séduisant. Non seulement la relation entre Courtney et son oncle vaut vraiment le détour, mais en plus, justement, cet apparent nivellement permet d’entrer dans l’histoire d’un seul coup, sans avoir à perdre du temps à savoir qui est qui ! De plus, l’auteur à l’adresse de nous faire découvrir tout ça en même temps que la jeune héroïne !

Graphiquement, c’est là aussi très référencé. Naifeh puise son imaginaire tout droit chez des gens comme Mignola, Poe etc. Du coup, on a le sentiment d’avoir un pot pourris de toutes ces influences.
Mais ça pèche un peu dans les détails, tout de même. Ainsi l’artiste ne cherche même pas à cacher le fait qu’il ne sait pas dessiner les mains, qu’il n’a simplement pas envie de dessiner le nez de la gamine (s’imaginant que ça lui donne un genre, qu’importe si ça n’a aucun sens). Ainsi, même si c’est globalement très très sympathique, ces petits détails m’ont régulièrement gêné ! Dommage !

Il n’en demeure pas moins que cela reste une très agréable surprise. Je vous conseille donc de vous jeter sur cette version en couleur qui vaut largement le coup !

Par FredGri, le 4 octobre 2012

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