CORTO MALTESE
Sous le signe du Capricorne

Corto Maltese se reposait sous la véranda de la pension Java à Paramaribo, en Guyane hollandaise, jusqu’au moment où des événements vont le faire sortir de ses méditations et vont le lancer dans plusieurs aventures, dans différents endroits des Caraïbes et d’Amérique Latine…
 

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur CORTO MALTESE #2 – Sous le signe du Capricorne

Sous le signe du Capricorne reprend les aventures suivantes de Corto Maltese :

Le secret de Tristan Bantam
– Rendez vous à Bahia
– Samba avec Tir Fixe
– L’aigle du Brésil
– Et nous reparlerons des Gentilhommes de Fortune
– A cause d’une mouette

Ces différentes aventures de Corto Maltese qui suivent La ballade de la Mer Salée sont vraiment les premières aventures de Corto Maltese.
Au départ, Corto n’est pas le héros principal dans la balade. Pratt veut continuer avec ce personnage et en faire vraiment le héros d’une série. Et c’est dans le journal Pif  (de 1970 à 1973) que les lecteurs français vont vraiment rencontrer Corto et faire de lui ce qu’il est devenu.
Hugo Pratt va s’inspirer aussi de ses voyages, de ses lectures pour nous narrer ces histoires-là.
D’ailleurs, on peut voir l’uilisation des mythes de Mu (qui sera repris d’ailleurs dans la dernière aventure de Corto Maltese, ) et de l’Eldorado. On y trouvera aussi une chasse au trésor sur une île regrougant une "Joyeuse Confrérie" (Et nous reparlerons des Gentilhommes de fortune).
Côté personnage, nous sommes gâtés entre La mystérieuse Bouche Dorée (qui aurait, dit-on, plus de 200 ans ?!), la craquante Morgana, la soeur de Tristan, et puis nous y faisons la connaissance de Steiner et c’est aussi le retour d’un ancien compagnon de Corto à la période du Moine et de L’Escondida : Raspoutine !
Dans A cause d’une mouette, Corto Maltese va se retrouver amnésique et à la fin il ne se rappelle toujours pas qui il est. Du moins, on l’appelle Corto Maltese et il se dit que cela doit être son nom. Cette aventure permet aussi de rencontrer la belle Soledad Lokhäart qui est à l’origine de l’amnésie du marin. Pratt montre aussi que Corto aime la gente féminine même les plus laides comme Ambiguité.
Pratt nous parle aussi des Cangaceiros dans Samba avec Tir Fixe, il aborde le sujet de ces dictatures qui fleurissaient en Amérique Latine en ce début du XXème siècle. Tout comme dans L’aigle du Brésil, c’est la première Guerre mondiale qui y est abordée.

Le dessin en noir et blanc est superbe. Les cases montrant le yawl naviguant sur la mer sont splendides.  Elles sont une belle invitation au voyage. Je l’ai déjà dit mais le noir et blanc de Pratt est vraiment magnifique, tout comme ces histoires qui sont de bien beaux récits capables de vous faire voyager par votre imaginaire.

Si vous n’avez jamais lu de Corto Maltese, il est toujours temps surtout que vous avez aujourd’hui le choix entre la couleur avec Suite Caraïbéenne et Sous le drapeau des pirates qui reprennent ces récits-là, ou bien en format poche et en couleurs aussi, toujours chez Casterman.
Plongez-vous donc sur les mers des Caraïbes en compagnie du plus intriguant et du plud séduisant des pirates.
 

Par BERTHOLD, le 17 novembre 2007

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