CORTO MALTESE
Les Helvétiques

Suisse, dans les années 1920.
Corto Maltese accompagne son ami le professeur Steiner qui a été invité par l’écrivain Herman Hesse à une recherche sur l’alchimiste Paracelse. 
Pour Corto Maltese, ce voyage va s’avérer étrange, très étrange…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur CORTO MALTESE #11 – Les Helvétiques

Les Helvétiques est, je trouve, une des plus étranges aventures de Corto Maltese et une des moins réussi aussi. Mais néanmoins, cela reste d’un très bon niveau et se lit avec grand plaisir.*

Cette oeuvre est paru en 1987 pour la première fois dans la revue Corto Maltese et en 1988, Casterman a publié le livre. Cette aventure est aussi la seule qui n’a pas connu une version noir et blanc auparavant.
Ce récit va nous lancer sur la quête du Graal, mais façon Hugo Pratt. Il va nous faire découvrir la Suisse littéraire. La Suisse étant un pays qu’il apprécié puisqu’il y avait sa maison.
Le récit va peut-être vous paraître assez déroutant surtout qu’il se passe principalement dans le pays des rêves (ou non, peut être?). Corto va faire des rencontres assez insolites comme le chevalier Klingsor, le gorille nommé "Ogre" et qui risque de se voir confié un grand rôle dans un film à Hollywood imaginé par Merian C.Cooper, Schoedsack, Selznick et Edgar Wallace ! Mais aussi, lors du jugement de Corto Maltese, on croisera Jeanne d’Arc, Gilles de rais, le pape Clement V, Dick turpin, Caïn, Judas iscariote mais aussi un certain…Raspoutine !

Les helvétiques est vraiment un récit étrange. Un récit qui va vous faire découvrir une autre Suisse, qui va vous faire voyager différemment.
Il faut aussi signaler que ce livre vous permet de mieux connaitre la Suisse grâce à une visite des différents cantons illustrées par de magnifiques aquarelles de Hugo Pratt.
Pour la petite anecdote, en 1989, le réalisateur Steven Spielberg et le producteur G.Lucas envoyaient leur célèbre aventurier archéologue, Indiana Jones, sur la quête du Graal.

Une aventure insolite qui nous emmène dans un autre voyage et qui peut surprendre certains lecteurs de Corto Maltese.

Par BERTHOLD, le 28 août 2008

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