Corto Maltese
Un entretien avec Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero
Interviewer : Berthold
Montage: Olivier [...]
Dessinateur : |
Ruben PELLEJERO |
Scénariste : |
Juan DIAZ CANALES |
Coloriste : |
Ruben PELLEJERO |
Éditions : |
CASTERMAN |
Genre : |
Aventure,Historique |
Sortie : | Novembre 2019 |
ISBN : | 9782203185883 |
Tasmanie, le 1er novembre 1912. Le jour des Morts. Corto Maltese se recueille sur la tombe d'un ami, un certain John Thomas, jusqu'au moment où Raspoutine le rejoint. Ils ont une mission à accomplir, ils doivent libérer un jeune homme nommé Calaboose, pour le ramener dans la Pacifique Sud, sur l'île d'Escondida ou les attend l'homme qui a commandité leur mission : le mystérieux Moine. Auparavant, ls s'arrêtent à Bornéo où Corto rencontre le sultan de Sarawak, un potentat anglais qui gère l'exploitation de l'hévéa par les indigènes. Cette ressource est indispensable pour l'Empire britannique. Une révolte risque d'exploser chez les Dayaks, ce qui pourrait bien menacer les intérêts de la Couronne...
Par Berthold, le 15/11/2019
Beaucoup de lecteurs et amateurs de l'œuvre d'Hugo Pratt se sont toujours demandés pour quel motif Corto Maltese fut abandonné en mer par son équipage un 1er novembre 1913. Il y était question d'une femme, semblait-il.
Avec ce quinzième tome, Le Jour de Tarowean, Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero nous en racontent la raison.
Cette nouvelle aventure commence un 1er novembre 1912, avec la mission de Corto et Raspoutine pour aller délivrer un jeune homme emprisonné en Tasmanie, afin de le ramener sur l'île d'Escondida. Forcément, en chemin, Corto a fort à faire en jouant les médiateurs entre des Dayaks en révolte et les intérêts britanniques.
Peu à peu, nous en apprenons davantage sur ce jeune homme emprisonné et nous découvrirons comment fonctionne le Moine.
Il y a de nombreuses surprises dans ce récit ou il est question d'aventures (bien sûr), de piraterie, de trahisons, d'honneur, de folies, sans oublier l'amour.
On croise de nombreux personnages qui ont tous leur rôle à jouer, comme Sbridolin et Cranio, deux des protagonistes de La Ballade de la Mer Salée.
En fait, le scénariste amène son intrigue aux premières pages de La Ballade de la Mer Salée, quand nous découvrons Corto attaché sur un radeau, errant sur l'Ocean Pacifique avant d'être recueilli par son "vieil ami" Raspoutine. Diaz Canales lie les deux histoires avec une réelle maitrise du sujet, il nous fait partager une grande aventure qui ne laisse pas indifférent.
Le graphisme de Ruben Pellejero donne à voir de très belles pages. Les cases sont superbes, ainsi que les couleurs. Il rajoute du dynamisme au récit, du rêve, de la magie et de l'émotion. L'action est aussi au rendez-vous.
Cette nouvelle aventure de Corto Maltese, est un grand moment de lecture, un récit digne de ce nom.
Alors, n'hésitez pas à revenir sur l'Océan Pacifique pour cette grande et passionnante épopée.
Par Berthold, le 15/11/2019
Un entretien avec Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero
Interviewer : Berthold
Montage: Olivier [...]
SCENEARIO.COM: Bonjour à tous les deux.
SCENEARIO.COM: Blacksad a eu un énorme succès, comment l'expliquez vous ?
Juan DIAZ CANALES: C’est vraiment difficile à expliquer. On ne sait pas pourquoi certaines BDs deviennent un succès et d’autres non. En fait, nous n’avons aucune formule magique pour faire réussir un album. La seule formule qu’on utilise, c’est travailler beaucoup! Il faut se rappeller que tous les deux, nous ne sommes que des débutants dans ce metier.
SCENEARIO.COM: Le 2° tome sort le 22 mars, le temps entre les 2 tomes a été assez long, vous aviez d'autres travaux ?
Juanjo GUARNIDO: Oui, on travaille tous les deux à plein temps dans le domaine du dessin animé, ce qui nous laisse seulement notre soi-disant “temps libre” pour Blacksad, on espère que les lecteurs impatients prendront ça en compte…
SCENEARIO.COM: Avez vous été inspirés par la littérature française, notamment par des auteurs comme Simenon ou des héros comme Nestor Burma, pour la réalisation de "Blacksad" ?
Juan DIAZ CANALES: Je dois avouer que je n’ai jamais lu Simenon (j’espere regler ça bientôt!) [...]